Dc10 audio, enceintes ésotériques à pavillon multi-usage et coffret très vintage
Des enceintes dont toute la conception est orientée vers l’optimisation des avantages que confèrent les pavillons, et l’élimination de leurs écueils, tel est le travail élégant de la marque high-end et ésotérique dc10 audio.
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L’utilisation de haut-parleurs à chambre de compression dotés de pavillons a débuté en 1930 avec le travail des compagnies Bell Labs et Western Electric. Cela afin de palier au problème de la relativement faible puissance des amplificateurs à tubes pour sonoriser des salles de cinéma ou de concert par exemple. Leur principal défaut fut immédiatement souligné : l’exagération du registre médium, donnant une sorte de « bruit de klaxon », peu élégant. Dc10 audio a tout de même choisi d’utiliser des pavillons, et cela pour une raison précise : ils permettent de donner davantage de dynamique et de cohérence à la restitution de leurs enceintes. Mais ces pavillons, couplés à des haut-parleurs propriétaires relèvent d’un processus différent que celui utilisé dans les années 1930 par Bell et Western Electric, cela afin de ne pas tomber dans les mêmes écueils qu’à l’époque.
Les modèles d’enceintes à pavillon de dc10 audio en images
L’objectif pour dc10 est de parfaire la cohérence de la restitution et d’optimiser sa dynamique en utilisant le même pavillon pour son transducteur de grave et de médium-aigu. Pour éviter que le woofer ne produise des turbulences qui empèchent les aigus d’être restitués correctement, dc10 audio utilise une technologie brevetée afin de séparer les flux d’ondes à l’intérieur du pavillon, et de leur permettre d'évoluer séparément comme si elles étaient séparés par un mur (!).
Pour améliorer encore la cohérence, dc10 audio utilise des filtres de premier ordre avec une pente de 6 dB par octave. Les pavillons de dc10 affirment être faits de manière à assurer un couplage avec l’air optimisé, engendrant une absence de coloration et une absence d’effet « klaxon » comme on peut en trouver sur les anciens systèmes à pavillon et à chambre de compression. Les transducteurs sont choisis pour leur haut rendement et leur très large réponse en fréquence. Enfin, concernant les résonnances parasites, les ébénisteries de chez dc10 sont conçues comme celles de la marque Kiso afin d’utiliser au maximum les vibrationsn les résonances produites dans la caisse et non pas de les annuler à tout prix, ce qui est souvent une bataille qui finit par être perdue. Pour cela, il est fait appel à du bois de résonnance dans la construction externe comme interne.
Utilisant ces principes, la marque a conçu sept modèles d’enceintes, parmi lesquels on remarque la Gottenburg Odin, avec son pavillon en cuivre moulé, l’Instrument Grande Voix avec ses deux pavillons de bois, l’enceinte Kabuki avec son look nippon et son tweeter à ruban à technologie RAAL, ainsi que les modèles au format bibliothèque Britton et Berlin R. De quoi satisfaire tous les goûts de ceux qui seront séduits par le son des enceintes dc10 audio. Tous les modèles utilisent des composants de premier choix, notamment fabriqués aux Etats-Unis ou au Danemark. Leur prix varient de 3 000 $ à 35 000 $ la paire selon les modèles.
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