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  • Michel Bedin
  • Musique

CD : Trio Camara

le-trio-camaraavec Fernando Martins (p), Edson Lobo (b), Nelson Serra (dm)
Durée : 35’ 47’’
FA 562 (www.fremeaux.com)
Notre avis : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-grise(4/5)

Très brillant, le trio Camara ! Pourtant, il n’aura gravé qu’un seul disque, en 1968, en France, pour le jeune label de Pierre Barouh, Saravah. Le trio Camara, c’étaient Fernando Martins au piano, Edson, plus connu sous le sobriquet d’Edu, Lobo à la basse et Nelson Serra à la batterie. Ils travaillaient ensemble depuis quelques années quand le coup d’Etat du traîneur de sabre Castelo Branco mit fin à la belle embellie qu’avait été la période de Juscelinho Kubitschek, le président qui avait lancé Brasilia, entre autres.

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Eclatement du trio Camara. Edu Lobo rentre au Brésil, les deux autres restent en Europe. C’était l’époque où, parallèlement à la bossa nova, se développait un autre genre, la samba-jazz, celui, précisément, de ce disque. Le CD commence sur un « Berimbau » d’enfer (la fameux « Bidonville de Nougaro) et, de Baden Powell à Caymmi, à Carlos Jobim, à Sergio Mendes et Joao Donato, nous présente ce qui se faisait au Brésil à l’époque, quand on parlait jazz. Quatre compositions pour faire le compte, trois d’Edu Lobo, une de Fernando Martins. C’était un jazz d’un dynamisme extraordinaire et l’on se demande encore pourquoi certains osaient leur préférer les cataplasmes du free jazz européen, véritables remèdes au jazz et même à la musique.

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