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CD : Franz Schubert par Cyprien Katsaris (Archives Vol. 8)

schubert-cyprien-katsarisDurée : 1h 53’ 28’’
Piano 21 042.A
www.cyprienkatsaris.net
Notre avis : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise(4/5)

Ce huitième volume des archives de Cyprien Katsaris (quel bonheur ce doit être pour lui, désormais producteur, autant que pour nous, de pouvoir publier ce qu’il veut quand il le veut, sans avoir à se soucier des prétendues raisons financières qui empêchent de… gna, gna, gna, on connaît la valse des larmes des producteurs), ce huitième volume, disais-je, est consacré aux enregistrements du 3 juillet 1993 pour le festival des Schubertiades de Feldkirch, en Autriche. Comme son nom l’indique, Franz Schubert y est largement à l’honneur, mais pas seulement lui.

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Le premier CD nous donne, d’abord, deux des Klavierstucke, le 1 et le 2, respectivement en mi bémol mineur et mi bémol majeur. Le jeu de Cyprien Katsaris y est aérien au possible, fluide comme l’aimait Schubert lui-même. Le public de Feldkirch, intelligent (ça compte aussi) lui fait une ovation. Puis c’est une suite de « ländler », ces danses allemandes plus connues sous le nom d’allemandes chez nous et qui ont préfiguré la valse. Seize en tout, plus la première en rappel. Magnifique ! Viennent enfin trois lieder, la célèbre Sérénade (« Ständchen »), le Meunier et le Ruisseau, tiré de la Belle Meunière, et l’immortel « Ave Maria », le tout dans la transcription qu’en avait faite Franz Liszt. La perfection.

Le second CD est consacré tout d’abord à la sonate n°23, en si bémol majeur, celle qu’on a baptisée la « Sonate de l’adieu », parce qu’il l’a écrite deux mois avant sa mort. Cyprien Katsaris la donne avec beaucoup de sensibilité digne, et sans sensiblerie, avec une respiration de la musique qui emplit l’auditeur d’attention et de compassion. Triomphe. Puis, après une présentation, en allemand, Cyprien Katsaris improvise, comme le faisaient les romantiques et Franz Schubert lui-même. C’est une impro sur des thèmes de Tchaïkovski et de Wagner, en l’occurrence le Lac des Cygnes et Tannhäuser. Enfin, en deuxième rappel, l’adagio, tiré du concerto pour hautbois d’Alessandro Marcello, transcrit par Jean-Sébastien Bach pour clavecin et retranscrit pour piano par Katsaris lui-même. Ce 3 juillet 1993 fut une bien belle journée à Feldkirch.

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