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Festival d’Ambronay (Ain) - Métamorphoses - le 28 septembre - Il Divino Mozart

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Photo © Bertrand PICHENE-CCR Ambronay

La soirée du vendredi 28 s’annonçait sous les meilleurs auspices après une journée ensoleillée. Pensez donc ! « Il Divino Mozart », dans l’abbatiale d’Ambronay. Il y a, comme ça, des noms qui vous préparent l’oreille et s’il est vrai que le silence qui suit Mozart est encore du Mozart, comme disait Sacha Guitry, on peut dire que les secondes qui le précèdent en sont aussi.

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C’est donc déjà sous le charme de ce génial compositeur que nous nous installons. Et le concert commence par une sonate d’église, la K 144, du divin Wolfgang-Amadeus. C’est le Ghislieri Choir and Consort qui officie sous la direction de Giulio Prandi. Le Ghislieri Choir vient de Pavie, souvenir cuisant pour François 1er, mais belle ville lombarde où l’enseignement musical de qualité est millénaire. Sept violons, deux violoncelles, une contrebasse, un basson, un orgue, deux trompettes, trois trombones et une timbale, auxquels il faut ajouter le chœur prestigieux formé de six sopranos, cinq altos, cinq ténors et six basses. Plus, bien sûr, les quatre voix solistes qui sont absolument magnifiques : Emanuela Galli (soprano), Lucia Napoli (alto), Luca Cervoni (ténor) et Christian Senn (basse). Le « Inter natos mulierum » K 72, à la gloire de Saint Jean Baptiste, puis le « Scande coeli limina », K 34. Puis une deuxième sonate d’église, la K 224. Puis, surprise, le Ghislieri Choir and Consort nous interprète un « Salve Regina » de Johann Michael Haydn (1737-1806), le petit frère du grand Josef. Un « Salve Regina » du plus bel effet, qui mériterait d’être davantage connu. Fin de la première partie du concert avec les « Litaniae Lauretaniae », K 109, de Mozart, des litanies qui, contrairement au genre, sont d’une extrême variété, et où Mozart s’est précisément appliqué à montrer qu’on pouvait créer des litanies qui soient pas ennuyeuses.

La seconde partie du concert nous offre tout d’abord la sonate d’église de Mozart K 328, puis les Vêpres solennelles d’un confesseur, toujours de Mozart, avec ses six parties plus belles les unes que les autres jusqu’au Magnificat final interprétées de manière magistrale aussi bien par le chœur que par les quatre solistes. Un enchantement. Le Dixit Dominus est repris en guise de rappel et sans doute de remerciement pour les applaudissements très très démonstratifs du public. Dommage que nous devions partir, mais d’autres concerts nous attendent ailleurs.

L’année prochaine, sans doute, nous essaierons de rester plus longtemps car ce festival de musique baroque est vraiment une splendeur dans son ensemble.

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