La violoniste Hilary Hahn livre une interprétation fastueuse des Six Sonates pour violon seul d'Eugène Ysaÿe. Une grande interprétation d'une œuvre majeure du répertoire violonistique du XXème siècle, s’inscrivant dans le sillage des Sonates et Partitas de JS Bach.
Cet album présente un florilège de musiques du répertoire traditionnel gaélique qui fleurit au XVIIIème siècle, là où la distinction entre musiques savante et populaire s'avère ténue. Fruit d'un intense travail musicologique, l'ensemble The Curious Bards le fait revivre avec une verve qui ne laisse pas de marbre.
Pour son premier récital avec orchestre, magistralement accompagné par György Vashegyi, Cyrille Dubois explore quelques joyaux du répertoire français dans le registre de la voix de haute-contre. Outre des pages de Rameau, il nous permet de découvrir des œuvres de ses contemporains, connus et moins célébrés.
Voici une nouvelle intégrale des Six sonates pour clavecin et violon de Bach, interprétées avec un profond souci d'authenticité par Ambroise Aubrun et Mireille Podeur. Qui met en valeur la richesse d'écriture de pièces significatives de la musique de chambre du Cantor.
Empruntant le titre d'un cycle pianistique de Bartók, Zlata Chochieva a imaginé le programme de ce disque sous le motto musique et nature. Associant Schumann, Ravel et le moins connu Felix Draeseke, elle compose une mosaïque de paysages, parfois intérieurs, naviguant dans une large diversité de climats et de sentiments exprimés à travers le rapport à la nature.
Voici une magistrale interprétation des Variations Goldberg qui se veut proche de l'idée que pouvait s'en faire Bach. Jean-Luc Ho les joue au clavecin, sur un instrument, copie d'époque, d'une grande plastique sonore.
Cet album est une petite pépite. Isabelle Faust et Giovanni Antonini, de nouveau réunis après leur intégrale des Concertos de violon de Mozart, proposent un florilège de pièces de Locatelli, concertos et concertos grossos, qui « dresse le portrait d'un violoniste d'exception et d'un compositeur à l'expressivité et l'imagination extraordinaires ». Dans des interprétations immensément réfléchies, dépassant de loin la pure virtuosité d'archet.
Illustration du genre du grand motet versaillais, ce disque en présente deux, écrits par Mondonville et Rameau. Outre le Requiem de Campra, une œuvre peu connue. Emmanuelle Haïm, son Concert d'Astrée et un quintette de solistes rompus à cet idiome en offrent des exécutions hautement maîtrisées.
Si les sonates pour violon et piano de Mozart restent moins célébrées au disque et au concert que, par exemple, les concertos pour piano ou les sonates pour clavier, elles n'en constituent pas moins un corpus qui mérite une attention particulière. La présente intégrale signée Renaud Capuçon et Kit Armstrong offre un considérable achèvement, qui s'inscrit dans la lignée d'illustres prédécesseures comme celles de Clara Haskil-Arthur Grumiaux ou d'Ingrid Haebler-Henryk Szeryng. C'est dire ses éminentes qualités.
Initié par le Quatuor Voce, le second volet du diptyque ''Poétiques de l'instant'' s'articule autour du Quatuor de Ravel, comme le premier avait pour point de départ celui de Debussy. Il offre aussi Introduction et Allegro pour harpe, outre une savoureuse transcription de Ma Mère l'Oye. Le Quatuor à cordes N°5 de Bruno Mantovani, commande des Voce, complète cette proposition magistralement interprétée.