Il était une fois dans l’Ouest

Note Artistique : (5/5)
Note Technique : (5/5)

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Ce western italien, dont le style singulier se réappropria le genre est devenu, à son tour, un classique.

Infos

Titre original : C’era una volta il West
Support : blu-ray
Genre : western spaghetti
Année : 1968
Réalisateur : Sergio Leone
Casting : Henry Fonda, Claudia Cardinale, Jason Robards, Charles Bronson, Gabriele Ferzetti, Paolo Stoppa, Jack Elam
Durée : 2 h 45 mn 25 (version cinéma) 2 h 46 mn 02 (version restaurée)
Format vidéo : 16/9
Format ciné : 2,35/1
Sous-titrage : français
Pistes son : DTS-HD MA 5.1 anglais, Dolby Digital 2.0 mono anglais (mixage original), français, allemand, espagnol
Bonus : commentaire audio de John Carpenter, John Milius, and Alex Cox, Sir Christopher Frayling, Dr. Sheldon Hall; Bernardo Bertolucci, Claudia Cardinale sous la direction de Lancelot Narayan, Un Opéra de la violence (28 mn 51), Le prix du péché (19 mn 36), Quelque chose à voir avec la mort (18 mn 17), Le chemin de fer : la révolution de l’Ouest (6 mn 22), lieux de tournage (4 mn 29), galerie de photographies (5 mn 16), bande annonce en HD (2 mn 52), copie du film sur DVD
Éditeur : Paramount

Synopsis

Un mystérieux joueur d’harmonica, flanqué d’un évadé, veut se venger de Frank, le tueur à gages qui a fait pendre son frère…

Galerie de photos

Commentaire artistique

Le scénario a été écrit par le réalisateur et Serge Donati à partir d’une histoire concoctée par Sergio Leone, Dario Argento et Bernardo Bertolucci. Dénigré par les connaisseurs, ce « sous-genre » s’est pourtant haussé au rang de classique, une belle revanche pour le cinéaste italien qui, tout en triturant le mythe et les codes, se cacha jamais son amour pour le western. Et si son style est très éloigné d’un classique John Ford, l’hommage n’est pas feint puisqu’une séquence a été tourné dans la célèbre Monument Valley où le réalisateur américain tourna ses plus grands chefs-d’œuvre ! Comme toutes les études l’ont souligné, la part personnelle de S. Leone réside dans une savante combinaison de vision baroque et de rythme étiré à l’infini, deux éléments manifestes dès la scène d’ouverture. Amorcé avec sa célèbre trilogie Pour une poignée de dollars, …et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand, ce style inimitable s’est épuré avec ce film où il met à mal tous les codes du genre et multiplie les redondances narratives, procédé digne de cette fresque qu’il porta sur l’écran. Le génie du cinéaste est d’avoir confié le rôle de brute au gentil Henry Fonda, icône du western américain, et d’avoir une fois encore fait confiance à la musique démesurée d’Ennio Morricone et son lancinant harmonica. Stéréotypes et hypertrophie, des codes nouveaux dont l’influence laissera une trace durable. Pour ce chef-d’œuvre décrivant un monde métaphorique, où le temps et l’espace se distendent, chaque détail compte. Ainsi l’usage du Techniscope, un procédé d’écran large autorisant une plus grande netteté, a permis ces images audacieuses associant, dans le même cadre, gros plan et plan large. À déguster.

Commentaire sur les bonus

Rien de très original mais une somme d’informations sur ce long métrage présenté sous deux versions.

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jaquette-il-etait-une-foi-dans-l-ouest Commentaire technique

Un BD d’exception
Colorimétrie : copie restaurée, couleurs saturées, chaudes
Étalonnage : parfait
Contraste : excellent
Compression : parfaite
Définition : exceptionnelle, pas de défaut, profondeur de champ idéale étant donné l’emploi du procédé Techniscope
Mixages : les puristes apprécieront le mixage mono originel mais le remixage 5.1 a su ouvrir l’espace sonore et procurer une spatialisation ample et impressionnante