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Les Chaussons rouges

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Note Artistique : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rouge(5/5)
Note Technique : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleue (5/5)

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Un film mythique, un chef-d’œuvre absolu restauré et à déguster en haute définition.

Infos

  • Titre original : The Red Shoes
  • Support : blu-ray
  • Genre : drame
  • Année : 1948
  • Réalisateur : Michael Powell
  • Casting : Anton Walbrook, Marius Goring, Moira Shearer, Leonine Massine, Robert Helpmann, Albert Basserman, Esmond Knight, Ludmilla Tchérina
  • Durée : 2 h 15 mn
  • Format vidéo : 4/3
  • Format ciné : 1,37/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes son : PCM 2.0 monophonique anglais, français
  • Bonus : la restauration présentée par Martin Scorsese (4 mn 18), Il était une fois les chaussons rouges avec les collaborateurs du film (24 mn 13), rencontre avec Thelma Schoonmaker Powell (7 mn 05), les coulisses avec le danseur Nicolas La Riche et le conservateur du musée de l’Opéra Mathias Auclair (32 mn 30), bande-annonce, galerie de photographies (6 mn 43), livret pour l’édition FNAC
  • Éditeur : Carlotta

Synopsis

Un maitre de ballet despotique et célèbre, Boris Lermontov, engage une jeune danseuse Victoria Page et un compositeur novice Julian Craster afin de monter une nouvelle chorégraphie inspirée du conte d’Andersen Les Souliers rouges

Galerie de photos

Commentaire artistique

Formé en 1939 à l’instigation d’Alexander Korda, le tandem du réalisateur Michael Powell et du producteur Eric Pressburger, concevra jusqu’en 1956, une succession de chefs-d’œuvre, fleurons fascinants du cinéma britannique. Bien avant Black Swan, le milieu de la danse va ainsi posséder son film mythique Les Chaussons rouges dont la qualité est encore actuellement vantée par Martin Scorsese et Francis Ford Coppola. Ils le considèrent, à juste titre, comme LE chef-d’œuvre absolu ! En effet ses auteurs cherchaient à exprimer leur quête de l’œuvre absolue dont chaque composant participe et se fond dans un tout indissociable : le résultat est à la hauteur de cette ambition. Le scénario qu’Emeric Pressburger avait rédigé pour A. Korda s’inspire d’un conte assez cruel d’Andersen intitulé en réalité Les souliers rouges (1845) : une malédiction tragique servait de métaphore au passage de la fillette à l’adolescence. Michael Powell en retiendra la dimension dramatique, insistant sur la complexité inexorable des rapports entre le maître de ballet et sa danseuse étoile qui devront aboutir au sacrifice suprême comme prix de toute œuvre artistique. Boudé à sa sortie, ce film splendide sera salué autant pour la qualité de son scénario et de sa réalisation que pour le jeu de ses talentueux acteurs. Michael Powell veilla à ce que le rôle des danseurs, en particulier celui de Victoria, soit obligatoirement tenu par d’authentiques professionnels. L’esthétique incroyable de cette tragédie en Technicolor sera reconnue par un Oscar. Le film a pu profiter d'une nouvelle restauration par l'UCLA Film & Television Archive et le BFI associés avec The Film Foundation, ITV et Janus Films sous la direction de R. Gitt avec les conseils de Martin Scorsese et Thelma Schoomaker Powell. Entre 2006 et début 2009, le travail a été effectué directement sur les négatifs originaux produits par le Technicolor trichrome d’époque. Ce procédé, inventé par Herbert Kalmus (1932), nécessitait une caméra spéciale à trois films positifs noir et blanc synchronisés et sensibles au rouge, au vert et au bleu. La difficulté au tirage était de superposer précisément ces trois films mais le résultat était alors exceptionnel en saturation et en nuances. Avec l’appui du numérique, les sociétés Warner Bros. Motion Picture Imaging et Prasad Corporation Ltd. ont pu scanner près de 579 000 images en 4K (4 096 x 2 160 pixels). Les corrections ont été gommées sur chaque image : rayures, poinçons, tâches, scintillements. Il a fallu aussi rattraper les variations de contraste et atténuer les altérations dues à la moisissure ; au final le film a été sauvegardé sur internégatif Eastmancolor. Le résultat sur le blu-ray est stupéfiant distançant totalement la version de 1980 vue sur DVD. La définition est, presque constamment, sensationnelle, le contraste est impeccable avec des noirs francs, les couleurs sont saturées et chatoyantes. Le mixage monophonique originel gagne en clarté avec un bruit de fond inaudible. L’esthétique des décors et des costumes du duo Hein Heckroth et d’Arthur Lawson ainsi que la profondeur de l’éclairage de la photographie de Jack Cardiff retrouvent leur éclat. Le film a été présenté à Cannes en 2009 dans cette version restaurée. Indispensable.

Commentaire sur les bonus

L’éditeur a renouvelé presque tous les suppléments par rapport à l’édition 2006 de l’Institut Louis Lumière et c’est fort bien ainsi…

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jaquette-blu-ray-chaussons-rougesCommentaire technique

  • Un BD exceptionnel
  • Colorimétrie : vive, chaude, fidèle à la saturation du Technicolor trichrome des années 50
  • Étalonnage : entièrement revu, parfait
  • Contraste : saisissant
  • Compression : impeccable
  • Définition : exceptionnelle, restaurée en numérique 4 K
  • Mixages : monophoniques d’origine mais restaurés : ni souffle, ni écho ou saturation, clair et équilibré

Liens Web

L'avis de ON Magazine

  • Image : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orange (5/5)
  • Son : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-griseetoile-grise (3/5)
  • Bonus : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-griseetoile-grise (3/5)
  • Packaging : etoile-bleueetoile-bleueetoile-griseetoile-griseetoile-grise (2/5)

     

    Extraits vidéo

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    Film disponible sur Amazon en Blu-ray et DVD



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