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Actus Blu-Ray/DVD « The Lost Moment » : une adaptation attachante d’Henry James

DVD  The Lost Moment 7

Note artistique : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-grise(4/5)

  • Titre français : Moments perdus
  • Support : DVD
  • Genre : drame, fantastique, onirique, romantique
  • Année : 1947
  • Réalisateur : Martin Gabel
  • Casting : Robert Cummings, Susan Hayward, Agnes Moorehead, Joan Lorring, Eduardo Ciannelli, John Archer, Frank Puglia, Minerva Urecal, William Edmunds
  • Durée : 1 h 24 mn 59
  • Format vidéo : 4/3
  • Format ciné : 1,37/1 noir et blanc
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : Dolby Digital 2.0 mono anglais
  • Bonus : présentation par Patrick Brion (8 mn 48) et François Guérif (10 mn 23)
  • Éditeur : Sidonis Calysta Arcadès

Synopsis

L’éditeur new-yorkais Louis Venable souhaite acquérir les lettres d'amour de Jeffrey Ashton, un poète disparu de longues années plus tôt, dans des circonstances troubles. Juliana Bordereau, son ancienne muse désormais centenaire, lui en interdit l'accès, il ne se décourage pour autant pas…

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Commentaire artistique

Inédit en France, ce film mérite d’être vu à plus d’un titre. À l’instar de la nouvelle "Le Tour d’écrou" (1898), le scénario adapte pour la première fois au cinéma (il existe trois autre versions cinéma et une version télévisée) "The Aspern Papers". Cette nouvelle fameuse qu’Henry James écrivit en 1888 lui fut inspirée par ce qui était arrivé à Claire Clairmont, mère de la fille illégitime de Lord Byron et d’un locataire peu scrupuleux. Le film est la seule réalisation de Martin Gabel, acteur de cinéma et homme de radio. L’année de son propre film, 1947, il a été producteur associé du film Une Vie perdue, qui valut une nomination à l’Oscar pour Susan Hayward, qu’il va alors recruter pour sa version romantico-fantastique d’Henry James. La mise en scène insiste sur l’aspect onirique de la nouvelle faisant de la nièce Tina (Susan Hayward) un personnage dédoublé mais en se gardant bien d’expliquer s’il s’agit d’un rêve ou de pure schizophrénie. L’interprétation sans faille de l’actrice est parfaitement épaulée par le jeu de Robert Cummings, intrigant à souhait, et par celui d’Agnès Moorehead, méconnaissable sous son maquillage intégral ! Filmé dans une Venise de studio, cette production séduit par la beauté des cadrages peaufinés par le directeur de la photo oscarisé, Hal Mohr. Cet artiste a su magnifier les acteurs qu’il éclaire, en fin connaisseur du noir et blanc, d’ambiances lumineuses « gothique ». Malgré la difficulté d’adapter Henry James et ses introspections psychologiques au cinéma, Martin Gabel nous offre une transposition séduisante à l’esthétique plutôt réussie et agréable à regarder.

Commentaire technique

Copie restaurée, image assez précise (qualité DVD), bon contraste, noirs francs, défauts atténués, quelques rayures, léger grain ; mixage original mono intelligible, bruit de fond, ronflements, quelques passages brouillés.

Notre avis

Image : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-griseetoile-grise(3/5)
Mixages sonores : etoile-bleueetoile-bleueetoile-griseetoile-griseetoile-grise(2/5)
Bonus : etoile-rougeetoile-rougeetoile-griseetoile-griseetoile-grise(2/5)
Packaging : etoile-bleueetoile-demi-bleueetoile-griseetoile-griseetoile-grise(1,5/5)

 

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