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Actus Blu-Ray/DVD « Docteur Frankenstein » : le mythe est toujours vivace…

Blu ray Docteur Frankenstein

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)

Synopsis

Le scientifique aux méthodes radicales Victor Frankenstein et son tout aussi brillant protégé Igor Strausman partagent une vision noble : celle d'aider l'humanité à travers leurs recherches innovantes sur l'immortalité. Mais les expériences de Victor vont trop loin, et son obsession engendre de terrifiantes conséquences. Seul Igor peut ramener son ami à la raison et le sauver de sa création monstrueuse. Une version enflammée et moderne d'une légende intemporelle.

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• Titre original : Victor Frankenstein
• Support : blu-ray
• Genre : fantastique, horreur
• Année : 2015
• Réalisateur : Paul McGuigan
• Casting : Daniel Radcliffe, James McAvoy, Jessica Brown Findlay, Bronson Webb, Daniel Mays, Spencer Wilding, Robin Pearce, Andrew Scott
• Durée : 1 h 49 mn 49
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1
• Sous-titrage : français, anglais, espagnol, néerlandais, allemand, italien, russe, chinois, estonien, indonésien, coréen, letton, lithuanien, malais, chinois, thaï, ukrainien, vietnamien
• Pistes sonores : DTS-HD MA 7.1 anglais - DTS 5.1 français, espagnol, allemand, italien, russe, thaï, ukrainien
• Bonus : scènes inédites (14 mn 17) - Making of (29 mn 27) : la réalisation du film (3 mn 16), devenir Victor (3 mn 55), de bossu à gentleman (4 mn 50), trouver le méchant (4 mn 29), le cirque de Lord Barnaby (2 mn 28), il est vivant ! (4 mn 28), réaliser la scène finale (6 mn 28) - galerie de photos : les décors (1 mn 58), la photographie (2 mn 38), les coulisses (3 mn 08) - film annonce (1 mn 46) - copie digitale HD du film
• Éditeur : 20th Fox Home Entertainment

Commentaire artistique

Il faut qu’Hollywood soit en manque d’idée pour aller, une fois de plus, piocher dans les classiques ! Le scénario de Max Landis s’inspire de la version simplifiée du roman de Mary Shelley, en ne retenant que le récit à propos du docteur Victor Frankenstein et de sa créature, auquel il adjoint le personnage d'Igor, l’assistant bossu qui narre l’histoire. Le roman de Shelley omettait ce protagoniste : c’est une pure invention issue de Fritz, l’assistant dans la célèbre version de 1931, qui sera transformé en Ygor pour Bela Lugosi dans Le Fils de Frankenstein (1939) et les films qui suivent, puis parodié plus tard par Marty Feldman chez Mel Brooks (1974). Ce nouveau film, en quête d’originalité narrative, va donc explorer la piste de l’origine d’Igor, déplaçant le récit vers ce personnage et son rapport au docteur démiurge. Pour pimenter l’action, le scénario introduit un policier obsédé par son éducation puritaine, contrepoint dévot manifeste à la vision scientifique et opposée de Victor Frankenstein, savant un brin frénétique. On se demande ce que Mary Shelley aurait pensé de ces options si éloignées de son roman gothique romantique ! L’écriture du film semble ne pas se soucier de l’époque victorienne dans laquelle il place son histoire et modernise, jusqu’à la caricature, ses personnages qui tiennent des raisonnements dignes de notre époque actuelle. Le soin apporté aux décors, costumes et accessoires, la qualité des effets spéciaux et la très belle photographie sombre et inquiétante, malgré quelques Matte Paintings téméraires, procurent au spectacle des ingrédients typique du drame en costumes à la sauce hollywoodienne. Difficile de ne pas comparer avec les mises en scène des aventures de Sherlock Holmes par Guy Ritchie. Un film d’action efficace qui aurait gagné à disposer d’une mise en scène plus inspirée et de protagonistes moins stéréotypés. James McAvoy interprète le docteur avec une outrance à la limite parodique, Daniel Radcliffe joue les bossus sans grande conviction et le final, démesuré, tient plus du délire cinématographique que de la question métaphysique traitée dans le roman : peut-on, sans conséquence, se substituer à Dieu ? Plus concerné par le duo du docteur et de son assistant que par leur monstre, dont l’apparition est minimaliste, ce spectacle, très habilement réalisé et ne craignant pas les clichés, sera vite oublié, passé le divertissement immédiat.

Commentaire technique

Copie HD très bien définie (tournage en numérique), très bon contraste et bel étalonnage des nombreuses scènes en basse lumière, colorimétrie froide tirant sur les verts sauf en intérieur plus chaud et jaunâtre (éclairage au gaz), aspect parfois numérique ; mixage anglais 7.1 bénéficiant d’une spatialisation appuyée aux ambiances parfois hypertrophiées mais toujours très spectaculaire (cirque, Londres, scènes finale) avec exploitation puissante du canal LFE (orage, foudre), dialogues clairs.

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile griseetoile grise(2,5/5)

LA SUITE APRÈS LA PUB

IMDb : http://www.imdb.com/title/tt1976009/

 

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