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Actus Blu-Ray/DVD « « Marty » : pour Ernest Borgnine en émouvant célibataire…

Blu ray Marty

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis

En dépit de l'incompréhension de ses proches, Marty reste un éternel célibataire. Lorsqu'il rencontre Clara, une fille qui lui est en tout point semblable, il caresse enfin l'espoir de pouvoir mener une vie normale. Mais c'est sans compter sur le mépris soudain de son entourage à l'égard de la jeune femme…

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• Titre original : Marty
• Support : blu-ray
• Genre : drame
• Année : 1955
• Réalisation : Delbert Mann
• Casting : Ernest Borgnine, Betsy Blair, Ernest Minciotti, Augusta Ciolli, Joe Mantell, Karen Steele, Jerry Paris
• Durée : 1 h 29 mn 45
• Format vidéo : 16/9 (1,37/1 puis 1,33/1)
• Format ciné : 1,37/1 noir et blanc mais exploité en salle à l’origine en 1,85/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
• Bonus : Des lumières et des ombres Pierre-William Glenn nous parle du chef-opérateur Joseph LaShelle (26 mn 13) - bande annonce (2 mn 58) - DVD du film - livre exclusif (82 pages) écrit par Patrick Brion, historien du cinéma, illustré de photos et documents d'archives rares
• Éditeur : Wild Side Video

Commentaire artistique

Récompensé par quatre Oscar, premier film américain à récolter la Palme d’or à Cannes, Marty est devenu un classique du genre. Remake d’un téléfilm à succès avec Rod Steiger, la version cinéma possède une distribution différente, volontairement choisie afin de se démarquer de celle de la télévision. Le duo Ernest Borgnine et Betsy Blair, acteurs alors peu connus, incarne les deux protagonistes principaux ; cependant pour certains rôles secondaires, les deux mères et l’ami, les acteurs du téléfilm seront maintenus. Le scénario de Paddy Chayefsky, dans l’esprit d’une pièce de théâtre très dialoguée, reprend le récit télévisé d’une romance simplissime tout en développant nettement certains caractères afin d’obtenir le minutage nécessaire au grand écran ; ce « délayage » est assez réussi pour certaines joutes oratoires. Le film, produit par Harold Hetch et Burt Lancaster qui en fit la promotion dans la bande annonce (cf., bonus), disposait d’un budget très étroit et d’une confiance limitée sur son potentiel, ce qui rend son succès encore plus flagrant. Sans être un chef-d’œuvre, il présente une réflexion sur le poids des traditions, la confiance en soi et la pression sociale ; autant de thèmes qui pouvaient passionner son public même si il faut admettre que la réalisation de Delbert Mann est bien conventionnelle. C’est un film de studio, avec quelques extérieurs, dont la photographie (au format discuté : cf., commentaire technique) en noir et blanc fut confiée à Joseph LaShelle : celui-ci, tout en étant parfois très moderne et presque réaliste, va éclairer le film selon les méthodes de l’époque. L’analyse scrupuleuse d’un expert, Pierre-William Glenn (cf., bonus, relève les nombreuses incohérences dans les lumières révélées par les ombres portées tout en soulignant les limites dues aux contraintes techniques des négatifs et des éclairages d’alors. Néanmoins, vu dans sa continuité, le film possède un esthétisme remarquable qui convient parfaitement à l’environnement de ce drame social et qui met en valeur le jeu des acteurs dans cette histoire assez statique où les scènes de conversation avec gros plans l’emportent sur l’action. Bien qu’inégal, Marty est avant tout le film d’un acteur : la prestation d’Ernest Borgnine (Oscar du meilleur acteur) est attendrissante à souhait et mérite, à elle seule, la vision de ce drame démodé, très représentatif du film de studio des années 50.

Commentaire technique

Copie HD au master restauré dont le format d’exploitation a suscité une importante discussion dans la mesure où les films des années 50 étaient photographiés en 1,33/1 et projeté en 1,85/1 ; la question qui se pose est de savoir si cette version 1,33/1 offre la totalité ou non (zoomé) de la prise de vue originelle. Sur le blu-ray le film démarre en 1,30/1, continue en 1,37/1 pour se poursuivre (à 2 mn 04) en 1,33/1. La définition est variable selon les plans, le contraste est parfois un peu trop poussé dans les séquences aux éclairages tranchés, les noirs sont parfois bouchés, la gradation dans l’échelle des gris est imparfaite avec des pertes d’information, légère granulation ; mixage anglais monophonique clair, équilibré, sans résonance, avec un bruit de fond très discret, VF moins dynamique et moins crédible.

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

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IMDb : http://www.imdb.com/title/tt0048356/

 

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