Skip to main content
PUBLICITÉ

Exposition Georges Braque au Grand Palais (Paris)


Georges Braque : la bande annonce par Rmn-Grand_Palais

du 18 septembre 2013 au 6 janvier 2014
au Grand Palais, entrée Champs-Elysées

LA SUITE APRÈS LA PUB

Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux –Grand Palais en partenariat
avec le Centre Pompidou.

Cette exposition sera présentée également au Museum of Fine Arts, Houston du 16 février au 11 mai 2014.

Singulier parcours que celui de Georges Braque qui né le 13 mai 1882 va passer par le fauvisme, le cubisme analytique, le cubisme synthétique, inventant de surcroît le papier collé, pour  conclure ce trajet étonnant par d’étranges et angoissants paysages peints à Varengeville-sur-mer.

Particulièrement bien représentée dans cette première partie de l’exposition Georges Braque, la période fauve de l’artiste va essentiellement chercher son inspiration dans le Sud de la France, avec une prédilection pour L’Estaque et La Ciotat. C’est ainsi que l’on pourra admirer-entre autres- provenant de collections particulières Le Port de L’Estaque, de 1906 et un tableau également daté de 1906 mais de plus grandes dimensions également appelé Port de L’Estaque. C’est donc bien dans cette période fauve que Georges Braque fait littéralement surgir dans toute sa plénitude tout l’éclat solaire du Sud de la France livré sans retenue à la lumière crue du Midi. Puis viendra l’épisode terrible de la Première Guerre mondiale qui verra Georges braque mobilisé sur le front, y être blessé très gravement en 1915, ce qui l’obligera à ne se remettre à la peinture qu’en 1916.Un autre élément prépondérant influence profondément Georges Braque jusqu’à ses premiers tableaux cubistes, il s’agit de Paul Cézanne dont la présence est frappante dans de nombreux tableaux de l’artiste .Une des plus caractéristiques est sans aucun doute Le Viaduc de L’Estaque peint en 19O8 alors que Georges Braque est encore engagé dans le fauvisme. Dans ce tableau marqué très nettement par Cézanne, s’amorcent néanmoins les premiers symptômes du cubisme naissant. Cette préfiguration du cubisme va s’accentuer dans d’autres tableaux comme Le Parc de Carrières-Saint6Denis  (1909-1910), Le Château de la Roche-Guyon(1909) et surtout dans Le Port, de 1909 où l’apparition du cubisme s’impose de manière encore plus radicale. Un thème récurrent apparaît dans de nombreuses toiles et dessins : il s’agit de la musique avec la fréquente présence de mandolines, guitares et partitions, ce qui nous rappelle que Georges braque s’était lié d’amitié avec Eric Satie, le fameux compositeur des Gymnopédies, de Socrate et du Ballet Relâche. Dès 1912, alors que Georges Braque s’investit totalement dans le cubisme sa palette s’assombrit et opte pour une austérité évidente. Les bruns, ocres et gris ont définitivement remplacé les couleurs vives de La Ciotat et de L’Estaque, même Cézanne et ses verts parfois éclatants ont totalement disparu, comme si Georges Braque disait définitivement adieu à toute une période de sa création qu’il juge désormais perdue à jamais dans le passé. La période de la Seconde Guerre mondiale nous vaudra une terrible nature morte intitulée Les Poissons noirs et datée de 1942.Elle est évidemment chargée de symboles de mort et traduit le désespoir de l’artiste confrontée pour la seconde fois de sa vie à l’horreur de la guerre. Pour oublier cette sombre période, Georges Braque nous livrera une série de tableaux Les Billard peints de 1944 à 1949 où l’artiste tout en réaffirmant ses options cubistes conditionnant cette série de tableaux, y projette également d’autres notions comme celle du hasard que représente d’une certaine façon l’incertain parcours d’une boule de billard fonçant aveuglément sur le tapis vert immaculé. Puis viendront dans la toute dernière période créative du peintre, la série Les Oiseaux qui date de 1954 à 1962 où les symboles de mort tendent à  s’accumuler dans un espace qui semble se diriger vers une forme proche de l’abstraction. Contemporain de Picasso, Georges Braque  noua aussi des liens d’amitié avec René Char, Nicolas de Staël, (qui en 1946, le déclara comme le plus grand des peintres vivant actuellement en ce monde). Cette exposition vient à point pour rendre l’hommage mérité à ce créateur hors du commun.

www.grandpalais.fr

LA SUITE APRÈS LA PUB


Présentation de l'exposition Georges Braque par Rmn-Grand_Palais



Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ