Sir John Eliot Gardiner, dirigeant l’Orchestre Philharmonique de Radio France, inscrit à son programme Hector Berlioz et Edward Elgar.
Voici un album inattendu et fort original. Où l'on découvre que le jeune Telemann a offert à l'alto ses premiers chefs-d’œuvre, avec deux concertos et quelques pièces pour l'instrument solo, territoire qu'Antoine Tamestit investit avec brio. S'y ajoutent deux Ouvertures de la même époque dont le ton réjouissant est restitué avec bonheur par les musiciens experts de l'Akamus de Berlin. Musiques délectables s'il en est.
LesÉbène ne s'endorment pas sur leurs lauriers. Après une intégrale remarquée des Quatuors à cordes de Beethoven, ils embrassent un nouveau projet tout aussi ambitieux quoique de moindre envergure, rapprochant Dutilleux et Schoenberg. Sur le thème de la nuit. Le travail accompli avec deux solistes éminents sur le sextuor à cordes de ce dernier a même conduit leur celliste Raphaël Merlin à écrire une nouvelle œuvre destinée à faire transition entre celui-ci et le quatuor de Dutilleux. Un CD à haute valeur ajoutée.
Théâtre des Champs-Elysées
Mardi 17 janvier 2017
Orchestre de chambre de Paris, Antoine Tamestit (direction et alto), Deborah Nemtanu (violon)
Mozart : Symphonie No4 en ré majeur
Schnittke : Monologue pour alto et orchestre à cordes
Telemann : Concerto pour alto et orchestre en sol majeur
Mozart : Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur
www.orchestredechambredeparis.com
Antoine Tamestit qui était à la fois ce soir soliste et chef, décidait d’ouvrir son programme musical avec une courte Symphonie de jeunesse de Mozart.