Pour son 70ème volume, l’Édition Vivaldi de Naïve présente laSerenata a tre RV 690, œuvre appartenant au genre de la sérénade, écrite pour célébrer un événement festif comme un mariage ou un anniversaire. Peu enregistrée, elle est servie ici par un trio vocal émérite et une direction d'orchestre raffinée due au claveciniste Andrea Buccarella.
Pour son second CD consacré aux concertos de violon, dans le cadre de l’Édition Vivaldi de Naïve, Julien Chauvin et ses forces du Concert de La Loge ont choisi de jouer des pièces écrites pour ou copiées par Johann Georg Pisendel, célèbre violoniste de l'Orchestre de Dresde. Une série tout aussi passionnante que celle consacrée au thème du théâtre.
Afin de mettre en avant, sur la scène musicale, la mandoline concertante, Raffaele La Ragione a choisi quatre concertos qui « représentent le mieux les compositions pour la mandoline à son âge d'or », savoir « ceux qui condensent, de manière exemplaire esprit, musicalité et virtuosité ». Les noms de Vivaldi, Paisiello, Lecce et Hummel tombaient sous le sens. Il les joue sur instruments d'époque, en première au disque s'agissant des pièces de Lecce et de Hummel, avec trois mandolines différentes. Entrecoupé de sinfonias, ce programme se déguste comme une friandise.
Renaud Capuçon met en regard deux maîtres du violon, Vivaldi et le Chevalier de Saint-George, association improbable, mais non en termes de technique violonistique virtuose. Si lesQuatre Saisons du premier sont au centre du programme, comme la pochette du CD le proclame, les deux concertos du second sont plus qu'un complément. Et méritent peut-être, à eux seuls, l'écoute de ce disque.
« Vivaldi est un compositeur contemporain, de tous les instants, il nous accompagne au fil des siècles...(il) est un mage, qui se transforme, et qui nous transforme ». Ces mots de la violoniste Amandine Beyer, en exergue de son nouveau CD, dit tout le plaisir qu'il y a à écouter ce qui paraît en apparence ressortir du connu, en réalité à redécouvrir toujours. Au sein de l'immense production de ses concertos, les Concerti con molti istromenti figurent parmi les plus échevelés, nous entraînant dans une pure fantaisie débridée, dans un monde à la renverse, sous-titre de l'un d'entre eux. La souveraine maîtrise d'Amandine Beyer et de ses musiciens de Gli incogniti confère à cette poignée de concertos des interprétations de haute technicité, empreintes d'esprit fantasque. De quoi faire tourner la tête !
Cet album rapproche les 12 concertos de L'Estro armonico de Vivaldi des arrangements pour clavier de six d'entre eux qu'en a réalisé JS Bach une vingtaine d'années plus tard. Une démarche artistique imaginative que l'on doit à Rinaldo Alessandrini qui s'est entouré de son ensemble Concerto italiano, dont les quatre violons jouent les parties solistes, d'un organiste et de clavecinistes italiens de renom. L'intérêt de ces disques se situe en fait sur deux plans : apprécier l'intégrale des pièces de Vivaldi autant que savourer la comparaison avec les transcriptions de Bach.
Ce CD entend réunir trois virtuoses du violon du début du XVIIIème siècle si prolixe, Vivaldi, Leclair et Locatelli. En offrant quelques concertos emblématiques de la manière de chacun de leur auteur. Ils sont joués par le jeune talent récemment révélé sur la scène musicale Théotime Langlois de Swarte d'une si exceptionnelle façon qu'on en éprouve un ravissement de la première à la dernière note.
L'ensemble Le Consort met en regard deux jeunes violonistes de génie dans la Venise de 1700, Antonio Vivaldi et Giovanni Battista Reali, à travers leur premier opus de sonates en trio, composé presque simultanément. « Deux reflets riches et colorés de la sonate en trio vénitienne », expliquent les musiciens. Un album qui vous enveloppe de bonheur de la première à la dernière note.