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Paul Hindemith s'est inscrit dans le mouvement d'émancipation qu'ont connu les instruments à vents au début du XXème siècle. Il compose ses cinq sonates pour flûte, hautbois, clarinette, basson et cor à la fin des années 1930. Les Vents français se devaient d'inscrire à leur répertoire discographique ces pièces aussi originales que séduisantes. Ils le font avec leur brio et leur goût habituels.
Derniers feux de l'année Beethoven, ce disque rassemble les compositions chambristes que Beethoven a laissées à la flûte. La merveilleuse Sérénade op.25 pour flûte, violon et alto, bien sûr. Mais aussi des pièces l'associant à d'autres bois comme le basson. Une part peu connue de la production de l'auteur de Fidelio. Pour faire bonne mesure, Emmanuel Pahud, cheville ouvrière du projet, a transcrit pour son instrument une des sonates pour piano et violon. Rafraîchissant.
La modernité à Vienne au tournant du XXème siècle a produit bien des joyaux. Elle est déclinée dans ce disque par cinq compositeurs et des œuvres écrites entre 1896 et 1923. Deux partitions peu connues de Korngold et de von Zemlinsky côtoient d'autres de musiciens de la Nouvelle École de Vienne, Berg et Schoenberg, toutes dans l'ombre de la figure tutélaire qu'est alors Mahler. Dans des interprétations musicalement très accomplies.
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