CD : Sonny Amati Schmitt - Sonny Day
Durée : 46’ 31’’
DM 274 2179
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Harmonia Mundi
Chez les Schmitt, on travaille en famille. Non pas parce qu’on se méfie des autres, mais on répète tellement mieux quand on habite ensemble, quand on n’est éloigné des autres qu’au minimum. Ici, le fils de Dorado Schmitt, Sonny Amati Schmitt, est en vedette sur son premier CD.
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Rassurez-vous, son père Dorado, celui qui a introduit la bossa dans le swing manouche, est au violon, à la pompe et au cajon et son frère Bronson à la guitare rythmique. Les morceaux choisis sont, soit du fils Sonny Amati, soit du père Dorado, soit du père spirituel Django Reinhardt, soit encore de l’oncle bienveillant Georges Brassens, car, choix judicieux de Sonny Amati Schmitt, Georges Brassens fait partie de la famille. Un coup de pouce de plus pour lui, il fait aussi partie de la mienne. Sonny Amati Schmitt a un toucher de guitare sans virtuosité gratuite, qui sert souvent à masquer le vide chez certains de ses collègues, mais une esthétique de grâce et de sentimentalité à la Dorado, c’est-à-dire non dénuées d’excès comme les aime son père. Quand on pleure, c’est avec de vraies larmes, quand on est heureux, c’est avec jovialité. Le jeune Sonny Amati Schmitt (il est de 1995) nous donne quatre compositions, bien dans la tradition, trois reprises assez originales de Django (« Swing 48 », « Troublant boléro » et « Coquette ») et tout le reste, mis à part les « Copains d’abord » vient de son père Dorado, avec les succès « For Grappelli » et « For Schelli ». La galaxie Schmitt compte désormais une étoile en devenir de plus : Sonny Amati. Retenez ce prénom.
Album disponible sur Amazon et Qobuz
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