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  • Michel Jakubowicz
  • Musique

Concert du 24 septembre à Notre-Dame de Paris - Requiem de Mozart

requiem-mozart-notre-dame-paris-2014

Maîtrise Notre-Dame de Paris
Southbank Sinfonia
Andreea Soare, soprano
Agata Schmidt, mezzo-soprano
Oleksiy Palchykov, ténor
Andriy Gnatiuk, basse
Lionel Sow, direction

LA SUITE APRÈS LA PUB

Concert d’ouverture de la saison 2014/2015
donné le 24 septembre 2014 à 20h30 à Notre-Dame de Paris
www.musique-sacree-notredamedeparis.fr

Qui est le commanditaire mystérieux de ce Requiem que Mozart va se mettre à composer dans une sorte de hâte fébrile et qu’il laissera inachevé ? C’est donc à son élève (qui est aussi celui de Salieri) Franz Xaver Süssmayr qu’appartiendra le devoir de terminer cette œuvre singulièrement émouvante et grandiose.

Une œuvre qui d’une certaine manière demeure le testament spirituel que  Mozart  lègue à la postérité. Cette œuvre d’une gravité intense, presque douloureuse, est contemporaine des dernières symphonies et des derniers quatuors et quintettes à cordes. Avec sa Messe en ut mineur également inachevée, Mozart avait déjà exploré avec succès les sentiers complexes de la musique religieuse de son temps, mais avec ce Requiem, il va beaucoup plus loin sur le plan de l’expression donnant par exemple au Dies irae un aspect dramatique extraordinaire. Ce Requiem de Mozart était d’abord précédé de deux œuvres religieuses de Mozart. Premièrement du Misericordias Domini K.222, vraisemblablement composé à la même époque que la Messe en ut majeur « Spatzen-Messe » K.220 et  ensuite de l’Ave Verum K.618 écrit durant l’ultime période du Requiem. Lionel Sow qui dirigeait ici son ultime concert  à la tête de la Maîtrise Notre-Dame de Paris décidait de conclure ce concert par Totus Tuus, une œuvre du compositeur polonais Henryk Gorecki. Un compositeur dont la notoriété s’est surtout affirmée avec la création de sa Troisième Symphonie « Des Chants plaintifs » d’une étrange et singulière beauté. Appelé à prendre en main le Chœur de l’Orchestre de Paris, Lionel Sow qui a déjà commencé à diriger cet ensemble depuis septembre 2011, va donc en avoir exclusivement la charge, prenant ainsi la relève de celui qui longtemps en fut le responsable : Arthur Oldham. Lionel Sow pour cet ultime concert dédié à Mozart dirigeait ce soir quatre solistes vocaux irréprochables. Il s’agissait d’Andreea Soare, soprano, d’Agata Schmidt, mezzo-soprano, d’Oleksiy Palchykov, ténor et d’Andriy Gnatiuk, basse. Lionel Sow disposait aussi pour la partie purement instrumentale d’un orchestre très compétent : celui du Southbank Sinfonia, composé de jeunes instrumentistes remarquablement doués venus de toute l’Europe.

texte de Michel Jakubowicz

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