Test Bang & Olufsen BeoPlay A9 : un OVNI dans le monde des enceintes connectées ?
Comme une soucoupe volante ou un tripode, surprenante et impressionnante, l'A9 semble droit sortie d'un roman d'Orwell ou de Jules Verne. C'est l'enceinte de ce type qui possède les fonctions les plus complètes parmi celles que nous avons testées, en plus d'avoir de très bonnes performances audio.
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Ce test a été publié dans notre guide de l'audio connectée, multiroom et sans-fil 2015
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Avec son coffret au design très soigné, en polymère blanc du côté pile et habillé d'une housse textile du côté face, l'A9, perchée sur ses trois élégants pieds de bois, est bien moins encombrante qu'il n'y paraît. Avec ses 70 cm de diamètre, pour seulement 10 cm de profondeur, elle peut se caler facilement dans le coin d'une pièce ou encore se fixer au mur, voire trôner au milieu du salon.
Comme souvent chez Bang & Olufsen, il est possible de changer l'habillage textile de la façade, disponible en six couleurs pour l'A9 – cela à condition de savoir enlever et replacer le cache, dont les dimensions sont telles que nous avons eu quelques difficultés à le remettre en place.
Derrière le cache, montés sur un baffle en matériaux renforcés par fibres synthétiques et structure en nid d'abeille, se trouvent quatre haut-parleurs : deux tweeters de 19 mm et deux transducteurs de médium de 7,5 cm, logés par paire aux extrémités droite et gauche de la façade, derrière des grilles de protection.
En complément, le large boomer de 20,5 cm, situé à l'arrière, est rendu partiellement visible par la grille de protection qui forme un croissant autour des embases des pieds.
Le tout est alimenté par des amplificateurs en classe D, particulièrement puissants, qui délivrent 160 watts pour le grave, 2 x 80 watts pour les médiums et 2 x 80 watts pour les tweeters !
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Au-dessous des bases des pieds en bois, un cache en plastique dissimule la connectique : une entrée d'alimentation intégrée, une entrée audio analogique sur prise RCA, un port réseau Ethernet et un port USB. Dans ce même compartiment on trouve un bouton de restauration de la configuration d'usine et une molette qui permet de paramétrer le rendu acoustique de l'enceinte selon sa position dans la pièce : dans un coin, au mur ou en placement libre.
Sur le bord, en haut du dos de l'enceinte, des commandes tactiles permettent de contrôler la lecture des fichiers, le volume, le saut de plage, la connexion Bluetooth.
En dessous, presque au milieu du dos s'ouvre un long évent d'accord bass-reflex. Son embouchure de 12 x 4,5 cm fait aussi office de poignée pour déplacer l'enceinte, toujours en la soulevant, car les solides pieds de bois aux bouts antidérapants ne laissent pas glisser l'A9 d'un pouce sur le sol et lui assure une bonne stabilité.
Sur le terrain, l'appairage de la connexion Bluetooth est très rapide et stable jusque dans un rayon d'une dizaine de mètres. En ce qui concerne l'intégration au réseau Wi-Fi via Android, nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois en raison d'arrêts inopinés de l'application BeoSetup. La même opération était plus rapide avec un iPad, ce qui s'explique probablement par la plus longue expérience commune entre Bang & Olufsen et Apple. En quelques minutes cependant, l'A9 était connectée au réseau et pilotable depuis nos smartphones et tablettes Android ou iOS.
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L'application BeoPlay Music est très ergonomique et permet d'écouter toutes les sources du réseau : librairie iOS, TuneIn (pour les webradios), Deezer, Spotify, les fichiers des disques durs et ordinateurs en DLNA ainsi qu'une source reliée en filaire à l'enceinte.
Les titres des différentes sources peuvent être ajoutés à la même playlist, sauf pour les morceaux de Spotify qui ne peuvent être lus que depuis l'application dédiée du service de musique suédois.
On a trouvé enfin, avec BeoPlay Music, une application complète et satisfaisante qui permet d'exploiter pleinement et simplement les ressources musicales de la maison. C'est rare, et ça fait plaisir ! D'autant que la BeoPlay A9 est également homologué AirPlay ce qui veut dire qu'elle est également très facilement pilotable depuis tout appareil Apple (Mac, iPad, iPhone…).
Quelques images de l'application de contrôle Beoplay Music
La BeoPlay A9 revendique une large réponse en fréquence, s'étendant de 33,1 Hz à 25 kHz et cela s'entend à l'écoute. Cette enceinte est certainement une des plus performantes et des plus élégantes stations d'écoute monobloc du marché. A l'écoute, sa restitution est ample, généreuse et raffinée. La scène sonore se déploie avec aisance et occupe largement la pièce. La puissance acoustique est au rendez-vous, de même que la dynamique. La BeoPlay A9 n'est pas une enceinte audiophile au sens strict du terme et ne cherche donc pas à être hyper transparente et précise. Cependant, l'ensemble du spectre bénéficie d'une bonne définition avec une belle ouverture dans le médium et de la douceur dans les aigus. Le résultat est très réussi et agréable que ce soit à niveau d'écoute faible, moyen ou élevé.
En somme, la BeoPlay A9 est une enceinte polyvalente qui permet une utilisation très plaisante aussi bien en fond sonore, qu'en écoute individuelle ou pour faire la fête en faisant cracher les basses et les décibels.
Plus d'informations sur le site de BeoPlay.
La BeoPlay A9 en images
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Spécifications
- Puissance : 160 + 4 x 80 watts
- Haut-parleurs : 1x boomer de 20,5 cm + 2x tweeters à dôme de 19 mm + 2x médiums de 7,5 cm
- Accessoires : cache-façade textile, câble d'alimentation intégrée
- Connectique : AirPlay, Bluetooth, Ethernet, Wi-Fi, Spotify Connect, entrée analogique RCA, USB
- Dimensions : 70,1 (de diamètre) x 90,8 (hauteur sur pieds) x 10 cm (profondeur)
- Poids total (pieds inclus) : 15 kg
- Prix : 2 000 €
Notre avis :
- Construction : (4,5/5)
- Ergonomie : (5/5)
- Équipement : (4,5/5)
- Son : (4,5/5)
- Intérêt : (5/5)