Creed III 4K : gros muscles et grand luxe… sans Rocky Balboa (en UHD, Blu-ray, DVD et VOD)
Note artistique : 
(3/5)
Synopsis
Idole de la boxe et entouré de sa famille, Adonis Creed n'a plus rien à prouver. Jusqu'au jour où son ami d'enfance, Damian, prodige de la boxe lui aussi, refait surface. À peine sorti de prison, Damian est prêt à tout pour monter sur le ring et reprendre ses droits. Adonis joue alors sa survie, face à un adversaire déterminé à l'anéantir.
- Titre original : Creed III
- Support testé : UHD
- Genre : drame, sport
- Année : 2023
- Réalisation : Michael B. Jordan
- Casting : Michael B. Jordan, Tessa Thompson, Jonathan Majors, Wood Harris, Phylicia Rashad, Mila Davis-Kent, Jose Benavidez, Selenis Leyva
- Durée : 1 h 56 mn 17
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 2,39/1 (HDR 10, Dolby Vision)
- Sous-titrage sur l’UHD : français, espagnol, néerlandais, anglais
- Pistes sonores sur l’UHD : Dolby Atmos (TrueHD 7.1) anglais, français, espagnol - Dolby Digital français, anglais, espagnol
- Bonus : SteelBook avec l’UHD et le Blu-ray du film
- Bonus sur le Blu-ray : Michael B. Jordan : Sur le ring / Derrière la caméra (10 mn 04) - Donnie et Damian : Le Passé est le pire des ennemis (9 mn 20) - scènes coupées (4 mn 23)
- Éditeur : Warner Bros. Entertainment France
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Commentaire artistique
En succédant à Creed : L’héritage de Rocky Balboa (2015) et Creed II (2018), Creed III est le nouveau film spin-off de la saga Rocky (1976-1980) et la particularité d’être le seul titre sans Sylvester Stallone (Rocky Balboa) suite à un différend avec la production. Dans les trois long-métrages, le rôle principal d’Adonis Johnson Creed, fils d’Apollo, est incarné par Michael B. Jordan (qui, nouveauté, réalise aussi le film), de même que dans chaque volet Tessa Thompson interprète sa compagne Bianca et Woods Harris joue son entraîneur Tony. Creed III a été coécrit par Keenan Coogler, le frère de Ryan Coogler qui avait écrit et réalisé Creed : L’héritage de Rocky Balboa. Les scénarii des trois films sont structurés, de manière récurrente, sur le même modèle : Adonis devra prendre sur lui pour remonter sur le ring et affronter un ennemi redoutable qu’il finira par vaincre in extremis au dernier round ! Pour ce troisième opus, en manque d’imagination, Adonis est obligé de combattre son ami d’enfance Damian Anderson (Jonathan Majors) devenu un boxeur ambitieux et impitoyable. Pour dramatiser un peu plus l’intrigue, le scénario imagine qu’Amara, la fille d’Adonis, est sourde : son interprète Mila Davis-Kent l’est vraiment. Hormis la vie de famille du héros et les réminiscences sur son passé, le récit de Creed III ne tient que par la boxe omniprésente : les combats et les entrainements (Adonis halant un avion !) occupent toute l’action et ces séquences filmées avec une grande habileté épique se suffiraient à elles-mêmes sans l’enrobage mélo des états d’âme du héros. Si l’ombre de Rocky ne pèse plus sur l’intrigue, les ressorts psychologiques habituels sont sollicités et les fans de la saga aux neuf films auront assez de références pour apprécier l'énergique Adonis Creed enfilant à nouveau ses gants de boxe. Toujours aussi manichéen, mais avec une possibilité de salut, l’antagonisme au coeur de l'histoire ne pouvait se résoudre que sur le ring avec un adversaire dont la noirceur serait à la mesure du héros : cette fois-ci ce sera un ancien pote fort bien incarné par Jonathan Majors. Devant et derrière la caméra Michael B. Jordan use efficacement de son talent d’acteur-réalisateur : le combat final parvient à fasciner par son naturalisme qui vire à l’épure graphique et se teinte d’onirisme ! Creed III n’est pas un modèle de subtilité conformément aux codes de la saga mais atteint ses objectifs de distraire un maximum de spectateurs et de satisfaire en même temps les fans. Trop souvent excessif dans le pathos et exagérément démesuré dans la caractérisation, ce troisième film, sacrément prévisible, s’installe dans une routine en manque d’inspiration. Et dire qu’on parle d’un Creed IV…
Commentaire technique
Image : copie UHD, définition extrême et piqué spectaculaire sur les détails et sur les gros plans, texture argentique presqu’invisible (tournage en 35 mm avec Arriflex 35 IIC et numérique avec RED Komodo, Red V-Raptor IMAX, Sony CineAlta Venice IMAX, Master Format 4K), gestion HDR du contraste impeccable, images très lumineuses, détaillées en basse lumière, noirs abyssaux, étalonnage réaliste chaud, colorimétrie naturaliste aux teintes nuancées et limitées
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Son : mixage anglais Dolby Atmos, avec noyau TrueHD 7.1, dialogues toujours très clairs et centrés, dynamique spectaculaire sur les ambiances (surtout les combats de boxe en arène) et qui favorise à l’extrême la partition martiale mais pas toujours très fine de Joseph Shirley, spatialisation épique aux effets surrounds immersifs redoutables avec une sensation parfois conséquente (combats) d’espace sonore efficacement ouvert par les canaux de hauteur, les graves solides sont distribués par les LFE ; VF Dolby Atmos, très proche de la VO avec la même dynamique et un doublage soigné bien intégré aux ambiances
Notre avis
Image : (5/5)
Mixages sonores : 
(5/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : 
(3,5/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt11145118/
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