Les Tueurs de l'éclipse : un film culte sur des teenagers psychopathes (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : (3/5)
Synopsis
Une nuit d'éclipse, trois femmes de la même localité de Californie accouchent simultanément de trois bébés en pleine forme. Baptisés Debbie, Curtis et Steven, ils se préparent à fêter leur dixième anniversaire à leur manière. Comme poussés par une force aussi puissante que maléfique, ils éliminent méthodiquement ceux qui ont le tort de leur déplaire. Entre notamment une flèche dans l'œil, une balle dans le cœur et des coups de pelle, ils s'en prennent surtout aux adultes…
- Titre original : Bloody Birthday
- Support testé : Blu-ray
- Genre : horreur, thriller, slasher
- Année : 1981
- Réalisation : Ed Hunt
- Casting : Lori Lethin, Melinda Cordell, Julie Brown, Joe Penny, Bert Kramer, K.C. Martel, Elizabeth Hoy, Billy Jayne
- Durée : 1 h 24 mn 45
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : environ 1,42/1 mais format de prise de vue pour projection en 1,85/1
- Sous-titrage : français
- Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
- Bonus : combo avec le Blu-ray (85 mn) et le DVD du film (82 mn)
- Éditeur : Sidonis Calysta
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Commentaire artistique
Les Tueurs de l’éclipse, réalisé par Ed Hunt en 1981, relève du slasher très en vogue alors, sauf que le psychopathe de service n’est pas un jeune homme affublé d’un masque hideux mais trois « charmants » adolescents en début de puberté. Les deux garçons, Curtis (Billy Jayne) et Steven (Andy Freeman), et la fille Debbie (Elizabeth Hoy), tous trois nés le jour d’une éclipse solaire, démarrent une série de meurtres à l’âge de dix ans qu’ils vont bientôt fêter en grande pompe, bien identifié par le titre anglais du film de Bloody Birthday (anniversaire sanglant). Si la sortie en salles n’a pas été couronnée de succès, le film est, depuis, devenu culte en dépit de critiques souvent peu amènes. Ed Hunt, passé à la réalisation à plus de 45 ans, est l’auteur de quelques treize films indépendants de fiction sur des sujets de science-fiction ou d’horreur. Ses deux meilleurs, selon lui, sont L’Invasion des soucoupes volantes (Starship Invasions, 1977), avec Robert Vaugh et Christopher Lee, et Les Tueurs de l’éclipse avec en vedette José Ferrer (le médecin) et Susan Strasberg (Viola Davis). Coécrit avec Barry Pearson, le scénario d’Ed Hunt joue la carte du traumatisme en échafaudant une intrigue dans laquelle trois innocentes « têtes blondes » massacrent sans remords parents et amis tout en possédant un penchant déjà affirmé pour le sexe (voyeurisme). Véritable sous-genre du film d’horreur, les enfants tueurs ont déjà connu de beaux jours sur grand écran : Sa Majesté des Mouches (1954), Le Village des damnés (1960), Les Innocents (1962), La Malédiction (1976), Les Révoltés de l’an 2000 (1976), etc. Mais l’argument horrifique de l’angélisme de l’enfance cachant les pires turpitudes fait toujours mouche précisément parce que l’écart inconcevable entre l’innocence enfantine supposée et la monstruosité du psycho-killer est franchement déstabilisant. La prestation des trois jeunes acteurs est suffisamment fascinante pour que Les Tueurs de l’éclipse conserve toute l’intensité attendue, malgré ses codes dépassés (strip-tease et filles dénudées, famille unie, American Way of Life) et son intrigue simpliste (le trio dégomme tout son entourage entouré d’adultes irrémédiablement inconscients). Le film peut aussi compter sur les interprétations honorables de Lori Lethin (Joyce Russell) et de KC Martel (Timmy) aux prises avec les trois primo psychopathes ! Sans être une référence incontournable du slasher, Les Tueurs de l’éclipse ménage des scènes spectaculaires (casse auto, flèche) fort distrayantes.
Commentaire technique
Image : copie HD, définition variable, nettement supérieure dans les plans éclairés, le piqué suit de la même manière, texture argentique visible mais très homogène (tournage en 35 mm avec caméra Panaflex Panavision, Master Format 2K avec couleurs restaurées), image propre, contraste avec fluctuations de densité, trop accusé en début de film (cimetière) mais plus naturaliste ensuite, noirs soutenus, étalonnage chaud, colorimétrie chatoyante aux teintes vives et tons saturés
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Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues clairs, excellente dynamique qui profite aux séquences chocs et la musique vitaminée signée par Arion Ober, pas de distorsion mais un peu de friture sur certaines séquences ; VF 2.0 monophonique, claire et dynamique, doublage soigné
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : (3/5)
Bonus : (0/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0082084/
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