Dancing Pina : la réappropriation de deux ballets de la chorégraphe (en Blu-ray, DVD et VOD) (FNAC Exclusivité Blu-ray)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
Iphigénie en Tauride / Le Sacre du printemps. Au Semperoper en Allemagne et à l'École des Sables près de Dakar, de jeunes danseurs, guidés par d'anciens membres du Tanztheater de Pina Bausch, revisitent ses chorégraphies légendaires. Pour ces artistes, issus de la danse contemporaine, du hip hop ou du ballet classique, danser Pina, c'est questionner ses limites, ses désirs, et métamorphoser une œuvre tout en se laissant soi-même métamorphoser par elle.
- Titre original : Dancing Pina
- Support testé : Blu-ray
- Genre : documentaire, danse
- Année : 2022
- Réalisation : Florian Heinzen-Ziob
- Casting : Malou Airaudo, Jorge Puerta Armenta, Clementine Deluy, Josephine Ann Endicott, Sangeun Lee, Julian Amir Lacey, Luciény Kaabral, Gloria Ugwarelojo Biachi, Franne Christie Dossou
- Durée : 1 h 51 mn 45
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 1,78/1
- Sous-titrage : français
- Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 et 2.0 multilingue (anglais, allemand, français, portugais)
- Bonus : scènes coupées : l’échauffement (8 mn 47) - Comment se préparent les danseurs pour la première ? (9 mn 07) - rencontre avec l'équipe artistique par le journal La Terrasse (7 mn 05)
- Éditeur : Blaq out
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Commentaire artistique
Dancing Pina est un documentaire réalisé par Florian Heinzen-Ziob qui propose de suivre les répétitions de la reprise de deux ballets créés par Pina Bausch, disparue en 2009, pour le Wuppertal Tanztheater de Dresde : Iphigénie en Tauride (1974), musique de Christoph Willibald Gluck et Le Sacre du printemps (1975), musique d’Igor Stravinski. Ces ballets seront préparés en Europe à l’Opéra de Dresde pour le premier, en Afrique à l’École des sables de Germaine Acogny et Helmut Vogt pour le second. La direction artistique est sous la supervision d’anciens membres de l’équipe de Pina Bausch : Malou Airaudo, Clémentine Deluy, Dominique Mercy à Dresde et Jo Ann Endicott, Jorge Puerta Armenta à Dakar. Le documentaire alterne en parallèles les répétitions méticuleuses des deux compagnies qui se préparent dans deux lieux contrastés : en intérieur dans les salles de l’Opéra à Dresde et en semi-extérieur sur la scène ouverte du théâtre des sables à Dakar. Les répétitions sont magnifiquement photographiées par Enno Endlicher et réalisées avec classe par Florian Heinzen-Ziob sans l’ajout d’aucun commentaire autre que celui des danseuses et des danseurs. Les œuvres, au final, ne seront pas filmées dans leur intégralité mais par bribes. La pandémie ayant compromis la représentation du ballet Le Sacre du Printemps, le film s’achève par une présentation mémorable sur le sable d’une plage face à l’océan. Natif de Düsseldorf, le réalisateur avoue n’avoir jamais assisté à un ballet de Pina Bausch mais découvre, à la suite d’une commande vidéo pour les archives Pina Bausch, les projets de la Pina Bausch Foundation dirigée par le fils de la chorégraphe et les productions en cours pour faire vivre l’héritage. Le réalisateur affirme d’ailleurs que la transmission est au cœur de son film, tout en précisant que la personnalité des danseurs, avec leur parcours personnels parfois difficiles, était aussi un élément important de son approche. Qu’on aime ou non la danse, Dancing Pina est un documentaire captivant qui plonge le spectateur au cœur du processus de recréation et d’appropriation de l’œuvre de Pina Bausch, mais qui par-dessus tout donne la parole aux artistes et à leur manière propre d’intégrer les chorégraphies. Le film détaille l’apprentissage de ces danseuses et de ces danseurs en insistant sur le travail, les difficultés et les doutes de quelques artistes comme Sangeun Lee, Luciény Kaabral ou Gloria Ugwarelojo Biachi. En montrant en alternance les répétitions des deux ballets dans deux aires culturelles différentes, Dancing Pina affirme intelligemment toute la richesse de l’héritage de Pina Bausch qui se révèle plus vivant que jamais. Fascinant.
Commentaire technique
Image : copie HD, excellente définition et piqué remarquable sur les détails et les textures (tournage numérique, Master Format 2K), très belle gestion du contraste, images lumineuses et équilibrées, noirs soutenus, étalonnage naturaliste, colorimétrie réaliste aux teintes nuancées
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Son : mixage multilingue 5.1, voix claires et équilibrées, excellente dynamique sur les ambiances et les musiques de Christoph Willibald Gluck (Iphigénie en Tauride) et Igor Stravinsky (Le Sacre du Printemps), spatialisation ouverte aux effets surrounds immersifs, LFE énergique
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4/5)
Bonus : (3/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt21942250/
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