What's New, Pussycat ? : la comédie délirante des années 60 (en Blu-ray, et DVD)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
Rédacteur en chef d'une grande revue féminine parisienne, Michael James passe ses journées entouré de femmes superbes. Bien qu'il soit amoureux de la jolie Carole Werner, les autres beautés de son entourage ne le laissent pas indifférent. Pour tenter de s'amender, il consulte le psychiatre Fritz Fassenbender. Malheureusement pour James, le docteur est encore plus fou que lui et entraîne ses patients dans une spirale infernale de folie et de romance !
- Titre français : Quoi de neuf, Pussycat ?
- Support testé : Blu-ray
- Genre : comédie
- Année : 1965
- Réalisation : Clive Donner
- Casting : Peter Sellers, Peter O'Toole, Romy Schneider, Capucine, Paula Prentiss, Woody Allen, Ursula Andress, Eddra Gale, Annette Poivre, Françoise Hardy, Jacques Balutin, Jean Parédès, Jess Hahn, Robert Rollis, Daniel Emilfork
- Durée : 1 h 48 mn 31
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 1,66/1
- Sous-titrage : français
- Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0. monophonique anglais, français
- Bonus : combo avec le Blu-ray du film (108 mn) et le DVD du film (103 mn) - interview de Philippe Guedj, journaliste au Point (2023, 29 mn 41) - interview de Peter Sellers dans l'émission Le Monde du Cinéma de la RTBF (1967, 7 mn 50) - bande annonce (2 mn 51)
- Éditeur : Rimini Éditions
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Commentaire artistique
What’s New, Pussycat ? (Quoi de neuf, Pussycat ? en VF) est une coproduction franco-américaine écrite par Woody Allen, réalisée en 1965 par Clive Donner. Cette comédie loufoque est surtout connue pour son thème devenu une chanson écrite par Burt Bacharach et Hal David : ce tube interplanétaire chanté par Tom Jones est depuis entrée dans la culture populaire. L’idée originale du film revient à Warren Beatty qui, coincé dans des rôles de séducteurs au cinéma, imagine la vie compliquée suite à sa dépendance sexuelle d’un coureur de jupons. Celui-ci est coutumier de la formule «What's New, Pussycat ?» pour aborder une jolie femme dont il ignore le nom, une expression familière utilisée chez les Beatniks et par l’acteur lui-même. Le script qu’il coécrit avec le producteur Charles K. Feldman est ensuite donné à Woody Allen, alors gagman et stand-up comique à Greenwich Village réputé pour son sens inné de l’humour décalé. Celui-ci accepte l’offre à condition de jouer dans le long métrage, mais finalement très déçu du film achevé il se lancera dans une carrière solo de cinéaste avec le succès que l’on sait. Lorsqu’il prend conscience du rôle trop important donné à Capucine (Renée Lefebvre), alors en couple avec le producteur, et à Woody Allen au détriment du sien, Warren Beatty menace de quitter le projet et sera finalement remplacé par Peter O’Toole (Michel James) encore tout auréolé de son rôle dans Lawrence d’Arabie (1962). L’acteur britannique exige que Peter Sellers (Dr. Fassbender) soit engagé au détriment de Groucho Marx et entreprend avec Clive Donner de réécrire l’intrigue en diminuant fortement le rôle de Woody Allen (Victor Shakapopulis). Le reste du casting réunit de nombreux acteurs connus, en particulier côté féminin Romy Schneider (Carole), Paula Prentiss (Liz) et Ursula Andress (Rita), et côté masculin, Michel Subor (Philippe), Jacques Balutin (Etienne) et Jean Parédès (Marcel). Dans les petits rôles, on pour apprécier les prestations d’Annette Poivre (Emma), Jess Hahn (Werner), Robert Rollis (loueur de voitures). À noter aussi deux caméos, avec François Hardy en secrétaire et Richard Burton en pilier de bar, La production du film sera mouvementée en raison des exigences de Peter Sellers qui, tout juste sorti d’une crise cardiaque, étoffe son rôle, à coup d’improvisations, au détriment de celui de Woody Allen ; le film souffrira aussi de l’état dépressif de Paula Prentiss. What’s New, Pussycat ? est tourné dans la région parisienne : la maison qui apparait en ouverture du film est la Villa Castel Henriette à Sèvres, une splendide architecture Art Nouveau bâtie en 1899 par Hector Guimard et, hélas, détruite en 1969. Bien qu’assez décousu et pas toujours très cohérent, le film récoltera un beau succès public à sortie et suscitera une suite dispensable : Pussycat, Pussycat, I Love You (1970). Parfois taxé de mauvais goût et critiqué pour la prestation trop mesurée de Peter O’Toole, pourtant très en forme, cette farce, au-dessous de la ceinture, ne fait pas dans la dentelle mais annonce la libération des mœurs avec quelques années d’avance. La vulgarité inhérente au sujet est tout à fait jubilatoire à condition d’apprécier l’humour farfelu pratiqué dans les années 60 et la dimension burlesque pas toujours très élégante, comme cette perruque médiévale improbable portée par le Dr. Fassbender. What’s New, Pussycat ? est une comédie délirante qui enchaîne avec entrain les scènes les plus incongrues et les numéros irrésistibles de son casting étoilé, à commencer par Peter Sellers impayable en psy obnubilé par le sexe faible et Woody Allen en inénarrable habilleur d’effeuilleuses. Poilant.
Commentaire technique
Image : copie HD, définition correcte pas toujours très poussée et piqué variable sur les détails, texture argentique appuyée mais homogène (tournage en 35 mm, Master Format 2K nouveau), copie propre, contraste manquant parfois de densité mais globalement assez bien équilibré, image lumineuse, noirs soutenus, étalonnage chaud, colorimétrie chatoyante aux teintes naturalistes et tons nuancés
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Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues clairs et équilibrés, bonne dynamique mais pas assez différenciée sur les ambiances qui restent un peu plates, mais cependant meilleure sur la musique et les chansons de Burt Bacharach, pas de souffle ou de distorsion ; VF 2.0 monophonique claire, dynamique proche de celle de la VO, doublage ancien assez artificiel et décollé des ambiances, moins convaincant
Notre avis
Image : (3,5/5)
Mixages sonores : 
(3,5/5)
Bonus : (3/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0059903/
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