Skip to main content
PUBLICITÉ

Le Continent des hommes poissons : les étranges créatures amphibies du docteur Marvin (en Blu-ray, DVD et VOD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)

Synopsis

En 1891, un bateau de trafiquant d'esclaves sombre dans la mer des Antilles. Cinq rescapés parviennent à rejoindre une île qui semble déserte. Deux membres de l'équipage sont sauvagement massacrés et deux autres disparaissent dans d'étranges circonstances. Il s'avère que cette île est gouvernée par un dangereux despote, Rackham, qui retient prisonniers un biologiste et sa splendide fille…

  • Titre original : L'Isola degli uomini pesce
  • Support testé : Blu-ray
  • Genre : aventure, fantastique
  • Année : 1979
  • Réalisation : Sergio Martino
  • Casting : Barbara Bach, Claudio Cassinelli, Richard Johnson, Beryl Cunningham, Joseph Cotten, Franco Iavarone, Roberto Posse, Giuseppe Castellano
  • Durée : 1 h 38 mn 50
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 2,35/1 Techniscope
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : LPCM 2.0 monophonique italien, français
  • Bonus : Digipack avec le Blu-ray du film (98 mn 50) et le DVD du film (94 mn 53) - le livret « Ichtyanthropia. Panorama des hommes poissons au cinéma » rédigé par Christophe Bier (62 pages)
  • Bonus : En eaux troubles, présentation du film par Curd Ridel (2023, 16 mn 51) - L'Île mystérieuse, entretien avec Sergio Martino (VOST, 2023, 20 mn 04) - Les Secrets de l'Atlantide, entretien avec Antonello Geleng (VOST, 2023, 32 mn 52) - dessins de production commentés par Antonello Geleng (VOST, 7 mn 43) - diaporama d'affiches et de photographies (1 mn 53) - bande annonce originale (VO, 3 mn 37)
  • Éditeur : Artus Films

 

LA SUITE APRÈS LA PUB

 

Commentaire artistique

Sergio Martino, réalisateur italien éclectique, s’est fait connaitre en 1978 par son film d’exploitation La Montagne du dieu cannibale avec Ursula Andress. L’année suivante, il récidive avec Le Continent des hommes poissons et Barbara Bach dans un film d’aventure fantastique aux scènes violentes moins controversées. Le film, qui traite de thèmes connus comme celui de l’île abritant des expériences énigmatiques, proche de L’île du docteur Moreau (1977) et celui de créatures amphibies monstrueuses, comme dans L’Étrange créature du lac noir (1954), a été produit par le frère du réalisateur, Luciano Martino, qui a eu aussi l’idée initiale de l’intrigue. En fait le concept de créatures sous-marines dangereuses (cf. livret bonus, très bien documenté sur le sujet) était redevenu en vogue dans les années 70 avec le succès colossal de Les Dents de la mer (1975) auquel est ici associé celui plus classique du mythe de l’Atlantide comme dans Les Sept Cités d’Atlantis (1978). La présence de Barbara Bach apporte la touche de séduction attendue dans le rôle d’Amanda, la fille du savant fou Ernest Marvin joué par Joseph Cotten, mais les deux interprètes américains sont largement sous-employés, tout comme l’actrice jamaïcaine Beryl Cunningham (Shakira, sorcière vaudou) : le film, en effet, traite surtout de la rivalité entre le lieutenant Claude (Claudio Cassinelli) et le méchant du récit, Edmond Rackham (Richard Johnson). Tourné dans de superbes sites en Sardaigne et en studio à Rome, le principal attrait visuel du film, outre la silhouette de Barbara Bach, est celui des fameuses créatures mi-homme, mi-poisson qui se font relativement discrètes pour ne pas être totalement grotesques car les costumes (direction artistique Antonello Geleng : cf. bonus) en gros plan peinent à convaincre. Bien qu'avant tout film d’aventure, Le Continent des hommes poissons n’est pas avare en scènes statiques consacrées à des échanges volubiles entre les personnages, mais la réalisation parvient néanmoins à rendre l’intrigue fort distrayante malgré son maigre enjeu dramatique. Aux USA, Roger Corman distribuera une version américaine intitulée Screamers qui comprenait près de 15 minutes de nouvelles images qu’il avait tournées dans les grottes du Bronson Canyon (Californie) avec des acteurs (Mel Ferrer, Cameron Mitchell…) invisibles dans la version originale.

 

 

Commentaire technique

Image : copie HD, très belle définition et bon piqué sur les détails, texture argentique fine et homogène (tournage en 35 mm en Techniscope 2 perforations, Master Format 2K restauré), copie propre, excellent contraste, images lumineuses restituant bien les éclairages externes et ceux plus tranchés de studio, noirs solides, étalonnage chatoyant chaud, colorimétrie nuancée naturaliste aux teintes vives et tons saturés

LA SUITE APRÈS LA PUB

Son : mixage italien 2.0 monophonique (mixage d’origine mais il existe un remix 5.1 sur le blu-ray américain sorti en 2021), postsynchronisation des dialogues claire et assez bien équilibrée, très bonne dynamique qui favorise les scènes d’action et la musique de Luciano Michelini, pas de distorsion ; VF 2.0 monophonique claire et dynamique, doublage soigné bien intégré

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)

 

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0081467/

LA SUITE APRÈS LA PUB

 

Digipack combo Blu-ray/DVD disponible sur Amazon



Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ