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Le Prix du silence : la seule adaptation décente de « Gatsby le magnifique » (en Blu-ray, et DVD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis 

Pour reconquérir Daisy son ancienne fiancée, mariée à un millionnaire, Jay Gatsby a lui aussi décidé de grimper l'échelle sociale. Pour cela il est prêt à tout, vraiment tout…

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  • Titre original : The Great Gatsby
  • Support testé : Blu-ray
  • Genre : drame
  • Année : 1949
  • Réalisation : Elliott Nugent
  • Casting : Alan Ladd, Betty Field, Macdonald Carey, Ruth Hussey, Barry Sullivan, Howard Da Silva, Shelley Winters, Henry Hull, Ed Begley
  • Durée : 1 h 31 mn 41
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 1,37/1 Noir et Blanc
  • Sous-titrage : français (blanc, jaune), anglais
  • Piste sonore : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais
  • Bonus : combo avec le Blu-ray du film (91 mn 41) et le DVD du film (87 mn 56) - jaquette réversible - le film par Jean-Pierre Dionnet (2024, 13 mn 14) - bande annonce originale (VOST, 2 mn 29) - bandes annonces de la collection
  • Éditeur : Elephant Films

 

Commentaire artistique

Sorti en France avec un titre absurde, Le Prix du silence, réalisé par Elliott Nugent en 1949, est la seconde adaptation cinématographique du roman de F. Scott Fitzerald paru en 1925. Il est amusant de savoir qu’aux USA le premier tirage de « The Great Gatsby », un ouvrage littéraire fondamental, est retiré des libraires car il ne se vend pas : il faudra attendre les années 50 pour qu’il devienne enfin un best-seller !  Entre 1926 et 2013, quatre versions sont distribuées dans les cinémas. Si la première en 1926, avec Warner Baxter, est aujourd’hui perdue, la troisième (1974) avec Robert Redford et la quatrième (2013) avec Leonard DiCaprio auront bien du mal à contenter les admirateurs du roman. Il faut dire que dans le livre, l’histoire de Gatsby est racontée par son voisin Nick Carraway et que la transposer au cinéma nécessite de suppléer au mutisme du personnage par des dialogues inventés. Comme toutes les autres versions, Le Prix du silence a dû résoudre ce problème : le scénario, signé Cyril Hume et Richard Maibaum, s’est d’ailleurs inspiré aussi de la pièce de théâtre d’Owen Davis jouée à Broadway en 1926 (mise en  scène par George Cukor). Globalement le récit écrit par F. Scott Fitzerald est respecté dans son déroulement mais au prix de changements notoires des divers caractères dépeints par l’écrivain. La grande chance du film est d’avoir Alan Ladd dans le rôle-titre dont la prestation est la meilleure et la plus fidèle au Jay Gatsby du roman. Le film devait être réalisé par John Farrow qui souhaitait Gene Tierney dans le rôle de Daisy, mais un différend avec le producteur sur ce choix a entrainé son remplacement par Elliott Nugent plutôt connu pour ses comédies. C’est finalement Betty Field qui incarnera Daisy Buchanan, l’amour de jeunesse que Jay veut réactiver, mais de l’avis général son interprétation fade n’est pas à la hauteur de l’enjeu dramatique torturé du personnage. Le reste du casting est plus approprié, notamment Macdonald Carey (Nick Carraway), Ruth Hussey (Jordan Baker) et Barry Sullivan (Tom Buchanan). Les rôles secondaires profitent des talents de Shelley Winters (Myrtle), Howard Da Silva (Wilson), Ed Begley (Myron Lupus) et Elisha Cook Jr. (Klipspringer). L’adaptation a visiblement souffert des méfaits du Code Hays : alors que l’intrigue se déroule en 1928, les costumes des actrices conçus par Edith Head datent des années 30 pour éviter la mode jazzie féminine des années 20 avec ses décolletés plongeants. De nombreux autres changements ont été nécessaires, notamment en atténuant l’amoralité et l’alcoolisme du récit, pour éviter la censure. Traité à la mode du thriller avec des codes du film noir, Le Prix du silence reste la plus décente des adaptations du roman : Alan Ladd incarne très honorablement Jay Gatsby, cet homme au passé énigmatique qui fascine son entourage. Tourné en studio, malgré sa réalisation indécise (le réalisateur était déprimé), le film bénéfice d’une belle photographie suggestive de John F. Seitz, mais la distance prise avec le texte pour cause de censure et sa romance bavarde traitée à la manière d’un film noir ne parviennent pas à rendre compte de la complexité émotionnelle du roman. Une version à découvrir cependant.

 

 

Commentaire technique 

Considéré comme un film perdu, son Master a été retrouvé en 2012 et a été restauré à partir d'un nouveau scan 4K

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Image : copie HD, assez bonne définition mais piqué variable selon les plans, texture argentique épaisse mais régulière (tournage en 35 mm, Master Format 4K restauré), copie nettoyée avec quelques défauts résiduels, bon contraste, image claire et lumineuse, noirs solides, blancs nuancés, gamme des gris harmonieuse

Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues clairs, léger souffle, bonne dynamique sur les ambiances (fête, voiture) et la musique de Robert Emmett Dolan, spectre légèrement limité dans les aigus

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)
Mixage sonore : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile griseetoile griseetoile grise(2/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0041428/  

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