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Victrola Premiere V1 et Revolution Go : platines vinyles Bluetooth, de salon ou portative, à la (grand) papa

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La marque avec le chien qui écoute le pavillon d’un phonographe ; vous vous souvenez ? Vous l’avez vue sur des macarons de disques vinyles, sur des appareils aux puces, chez grand-père ou au grenier. C’est Victrola, ou Victor Talking Machine Company. Elle fabriquait des phonographes à Philadelphie au début du XXème siècle. Et elle sort deux platines portatives avec des enceintes intégrées ou Bluetooth qui ont été présentées à l'occasion du dernier CES de Las Vegas, les Victrola Premiere V1 et Revolution Go.

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Victrola, ancêtre de la Hifi, bien avant les platines vinyles portatives

Victrola est une entreprise majeure dans l’histoire de la Hifi. Cette marque nord-américaine fut parmi les premières au monde à fabriquer et distribuer en masse des phonographes et disques phonographiques depuis son QG de Camden, près de Philadelphie. Connue pour son logo original représentant un chien qui écoute un pavillon accompagné de l’inscription "La voix de son maître", la marque s’est justement fait une renommée en faisant disparaître le pavillon du phonographe dans un meuble avec tourne-disque. 

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La firme a été créée par l’un des inventeurs du gramophone, Eldridge R. Johnson, et l’un des inventeurs du disque audio, Emile Berliner. Le nom de la Victor Talking Machine Company et celui de Victrola disparaissent en 1929, quand l’entreprise est absorbée par la Radio Corporation of America, plus connue sous le nom de RCA, qui donna plus tard la norme de gravure aux disques vinyles ainsi que son nom aux prises analogiques encore utilisées dans les années 2020. Les phonographes vraiment portatifs étaient rares avant les années 1930 et les platines vinyles portables sont apparues beaucoup plus tard. Victrola n’est donc pas le nom d’une marque de platines ou mange-disques portables des années 1960 et 1970, même si son nom sent bon le vintage. 

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Platine vinyle ou base de son ?

Malgré sa vitesse 33 ou 45 tours réglable et sa cellule phono Audio-technica, la platine vinyle Victrola Premiere V1 a une approche pour le moins hérétique pour tout audiophile qui se respecte. Le châssis de la platine intègre en effet une enceinte Bluetooth, avec entrée analogique mais aussi optique pour y brancher un téléviseur. Sa connectique permet donc de l’utiliser comme une enceinte à tout faire, posée sous la télé. Mais que dire de cela, quand on sait que le propre d’une platine vinyle est d’éviter que le diamant saute sous les vibrations du son ? Mettre une platine plus bas qu’un téléviseur n’est-il pas un peu audacieux, si on a des enfants par exemple ? Pour nous rassurer sur les basses qui feraient vibrer le bras de lecture, Victrola propose la Première V1 avec un caisson de grave sans fil, connecté en Bluetooth, pour l'installer au plus loin du plateau tournant et éviter les vibrations parasites. Ouf !

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La platine est en outre dotée d'un cache-poussière, qui se pose par dessus le plateau tournant et le bras de lecture mais ne les recouvrent pas jusqu'à la base de la platine ; il ne cache donc pas vraiment la Victrola Premiere V1 de la poussière. Ce couvercle adopte néanmoins un design plutôt sympa, à la fois vintage et un peu minimaliste. Sa forme est également pratique pour caler des pochettes de vinyles, pour les ranger de manière visible à côté de la platine ou pour les caler en évidence pendant l'écoute. 

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Platine vinyle ou enceinte nomade ?

Quant à la platine vinyle portative Victrola Revolution Go, la marque donne carrément la possibilité de l’emporter à la plage ou au parc. L’idée d’aller s’écouter une petite galette en goguette me plaît, mais j’aurais un peu peur du vent, de la poussière et surtout du sable à la mer ! Si cet appareil est amusant, avec sa vitesse de lecture 33/45 tours, une cellule phono Audio-technica et un couvercle qui permet lui aussi de caler des pochettes de disques vinyles pour profiter des graphismes, il manque, pour être vraiment nomade, d’une réelle protection contre les éléments.

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Ce n’est peut-être pas pour rien que les lecteurs de vinyles portatifs des années 1960 ou 1970 étaient souvent du type "mange-disques" avec une fente pour glisser les sillons noirs. C’était plutôt agressif pour les disques, qui ont dû souffrir de ce type d’usage par des rayures et griffures, mais au moins pas de souffle ou de matière pour perturber la lecture. 

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Néanmoins, la connectique Bluetooth permet de lire de la musique à partir d’un appareil mobile et le choix de coloris ainsi que le boîtier vintage à porter en bandoulière donnent un aspect vraiment ludique à la Victrola Revolution Go. Une platine sympa à emporter en vacances si on part à la chasse aux vinyles, mais plutôt à utiliser dans un endroit clos comme un train ou une chambre d'hôtel.

La Victrola Premiere V1 est proposée au prix de 550 € et la Victrola Revolution Go à 250 €.

Source : victrola.com

Présentation officielle de la platine Victrola Premiere V1

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Présentation officielle de la Victrola Revolution Go



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