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Exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais

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du 17 septembre 2014 au 2 février 2015
Grand Palais, entrée Champs -Elysées
Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux-Grand Palais avec l’aimable participation de la Niki Charitable Art Foundation et co-organisée avec le Guggenheim Museum
de Bilbao.

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Cette exposition bénéficie de prêts exceptionnels du Sprengel Museum de Hanovreet du Mamac de Nice  qui ont reçud’importantes donations de l’artiste.
Cette exposition sera aussi présentée au musée Guggenheim de Bilbao du 27 février au 7 juin 2015.

Plus d'infos : www.grandpalais.fr

Difficile de cerner avec précision les différentes disciplines dans lesquelles s’implique cette artiste franco-américaine. En effet, Niki de Saint Phalle a œuvré dans plusieurs directions : peinture, sculpture, gravure étendant aussi son activité créatrice vers le cinéma expérimental. Bien que née en France, Niki de Saint Phalle sera élevée aux Etats-Unis et se sentira du même coup toujours engagée politiquement face à la question raciale et à la politique menée par George Bush.

Commissaire de cette exposition, Camille Morineau ne consacre pas moins de 2000 mètres carrés à cette artiste au talent protéiforme qui pourtant malgré une popularité certaine reste encore à découvrir. Volontiers provocatrice, n’hésitant pas à tirer sur des sacs de peinture à coups de carabine, Niki de Saint Phalle, délaissant peu à peu l’objet collé sur toile et se dégageant  de l’influence de Dubuffet et Pollock, va s’engager plus résolument sur le sentier de la sculpture, s’orientant vers le gigantisme et le monumental. Dès 1970, on peut commencer à pouvoir admirer d’étranges objets nés de son imagination décidément débordante comme par exemple Le Rêve de Diane, rassemblant d’incroyables objets  et créatures improbables en polyester peint aux respectables dimensions de 280 x 600 x 350 cm ! En 1971, elle réalise toujours en polyester peint, La Promenade du dimanche (185 x 215 x 200 cm) représentant un couple grotesque trimballant en guise de toutou une abominable et gigantesque araignée. Niki de Saint Phalle n’en restera pas là puisqu’en 1978 elle réalise en papier collé peint et objets divers La Toilette aux dimensions plus raisonnables. Mais cultivant le paradoxe, Niki de Saint Phalle sait aussi revenir à des objets de bien plus modestes proportions comme les bijoux présentés dans cette exposition. Parmi ceux-ci il serait opportun de citer le Serpent jaune (broche pendentif de 9,5 x 3,5 cm) datant de 1977 ainsi que Nana (pendentif de 11 x 7,5 cm) datant de 1973
Bien que Niki de Saint Phalle soit attirée par les grandes formes, elle n’en privilégie pas moins une attirance marquée pour les petits formats de sérigraphie, un art qu’elle possède à merveille. Dans ce domaine où l’artiste semble se livrer sans retenue on pourrait citer Black is Different, une sérigraphie de 80 x 120 cm, et Dear Diana, I Had a Marvelous Time (qui est une lithographie de 56,4 x 75,5 cm)  datant de 1968, par laquelle l’artiste s’exprime avec une spontanéité étonnante.
Niki de Saint Phalle nous offre également cette fois-ci sur bristol Vive l’Amour (1990) de 45 x 55cm réalisé au feutre et à la gouache dans d’éclatantes couleurs dont elle a le secret. Mais toute exposition a une fin et histoire de revenir au grandiose et au monumental celle-ci se termine avec un imposant Cat head Totem aux dimensions réellement impressionnantes (335 x 213 x 140 cm). L’artiste a ici fait appel à des matériaux divers tels que le polyuréthane, résine, socle et armature en métal, coquille d’ormeau, pierre et éclats de miroir colorés. Pour compléter cette exposition rendant hommage à une artiste d’une exceptionnelle envergure de nombreux films sont présentés aux visiteurs permettant de mieux connaître la démarche  d’une très grande créatrice de son temps.

texte de Michel Jakubowicz.

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