Hasselblad à la conquête du ciel avec le boîtier photo ultra haute résolution A5D
On connait la marque de prestige Hasselblad pour ses boitiers moyen format, très prisés des photographes professionnels exigeants. Célèbre pour ses appareils d’exception, notamment ceux de la série 500, c’est cette fois-ci avec une version très améliorée du H5D, le A5D, pensée pour la photographie aérienne entre ultra haute résolution que la marque suédoise revient vers sa clientèle.
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En effet, le A5D se démarque de ses prédécesseurs par sa conception essentiellement pensée pour la photographie aérienne. Petit clin d’œil au modèle rescapé d’un avion de guerre allemand qui avait inspiré les premiers modèles du constructeur, on pourrait donc dire qu’avec le A5D, Hasselblad revient à ses premières amour.
C’est toujours avec un très grand capteur moyen format (53.7 × 40.2 mm), CCD pour les versions 40 et 60 Mpx, et CMOS pour la version 50Mpx, que se présente ce tout nouvel appareil. Là où se situe la nouveauté c’est dans l’absence d’éléments mobile au sein du boitier. Et sans mouvement interne, les vibrations, problème récurrent de ce type de prises de vue, sont considérablement réduites. Un grand pas donc, dans la photographie aérienne.
Compatible avec les optiques des séries H (HC et HCD), c’est un parc d’une petite dizaine d’objectifs que propose Hasselblad pour son nouveau modèle.
Boitier austère, massif et dépourvu de viseur, le A5D sous ses airs inhospitaliers ravira certainement les fortunés amateurs de belles photos aériennes ou les grandes entreprises comme Google, qui pourrait y voir un outil intéressant pour son application Earth. Avec un poids sans optique de 1,360kg, il est bien entendu que seront exclus de la course les utilisateurs de drones. Contrôlable à distance, c’est donc un outil de prise de vue très ciblé qu’Hasselblad propose aujourd’hui.
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Et malgré ce que ce petit bijou pourrait permettre en terme d’utilisation, il est probable que son utilisation soit limitée par un prix très élevé (non communiqué, mais estimé à plusieurs dizaines de milliers d'euros) comme il est de rigueur pour un fabricant aussi prestigieux que le constructeur suédois.