Bernard Arnault, Jacques-Antoine Granjon, Xavier Niel et Marc Simoncini investissent 12 millions d'euros dans Devialet
Voilà l'équipe plutôt éclectique des nouveaux actionnaires de la marque française de Hi-Fi High End Devialet. Car en effet, entre Bernard Arnault (PDG de LVMH), Xavier Niel (Free), Jacques-Antoine Granjon (Ventes-Privees.com) et Marc Simoncini (Meetic) c'est le grand-écart en matière de style et de personnalité.
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Selon une information publiée cette semaine par le site Internet LesEchos.fr, les quatre nouveaux investisseurs vont s'engager chacun à hauteur de 3 millions d'euros, tandis que 3 millions supplémentaires seront apportés par les actionnaires historiques de Devialet.
Devialet est connu aujourd'hui dans le monde de la HiFi High End pour son amplificateur D-Premier (12 000 €) utilisant la technologie hybride analogique/numérique ADH, particulièrement novatrice et ayant fait l'objet d'un dépôt de brevet mondial.
Certains amateurs seront peut-être chagrinés de voir le Grand Capital s'inviter chez Devialet. Mais il faut se dire que c'est pour la bonne cause et que cela représente une excellente nouvelle concernant la santé de l'industrie française de l'audio de luxe. Cette levée de fonds salue la réussite d'une entreprise hexagonale, désormais réputée auprès des audiophiles aux quatre coins de planète. Elle est aussi le point de départ d'une conquête du marché "haut de gamme grand public" au niveau international. Devialet a en effet pour ambition dans le futur de proposer des produits plus démocratiques et notamment des stations d'écoute à moins de 1 000 €. Pour cela, l'entreprise a besoin de consentir d'importants efforts en R&D afin de devenir, peut-être demain, une des marques les plus en vue de la Hi-Fi.
À propos de l'amplificateur D-Premier de Devialet, Marc Simoncini, qui va donc investir 3 millions d'euros dans la société, déclare aux Echos : "J'ai eu un coup de cœur pour le produit. J'ai eu le même choc que quand j'ai vu pour la première fois un Macintosh en 1984, et je me suis dit que si Devialet réussissait son projet, la société pouvait faire pour le son ce qu'Apple a fait pour l'informatique."