« À la recherche des sons perdus », François Dumont offre avec ce CD l'occasion inédite d'entendre quelques pièces de Debussy jouées sur son propre piano. Cette première au disque s'avère une expérience fascinante quant au travail interprétatif, que le pianiste situe au-delà de toute volonté de reconstitution.
Ce nouvel album marque le mid term de l’Édition Haydn 2032. Il investigue pour la première fois au sein du cycle terminal des ''Londoniennes''. Eu égard à l'effectif plus conséquent requis, Giovanni Antonini réunit les deux formations avec lesquelles il bâtit cette intégrale au long cours, Il Giardino Armonico et Kammerorchester Basel. Ce volume 16 le voit à son meilleur, démontrant s'il en était encore besoin, une rare empathie pour cette musique enthousiasmante.
À travers le titre « Songes dorés », qu'inspirent à Liszt les Préludes de Chopin, la pianiste Fanny Azzuro met ce cycle pianistique en perspective avec celui écrit quelque cinquante ans plus tard par Scriabine. Singulier rapprochement en forme d'hommage de l'un à l'autre. Et une étonnante occasion de mesurer combien l'évolution de la facture instrumentale a permis, dans la seconde moitié du XIXème siècle, un net enrichissement du spectre sonore du piano.
Cet album est l'occasion de mettre en lumière la production classique du célèbre auteur de musique de film Miklós Rózsa et de découvrir son Concerto pour violon. Le concerto N°2 de Bartók forme un complément naturel. Roman Simovic, Premier violon leader du LSO, en donne des interprétations de haute tenue. Un bel hommage à la musique hongroise.
À l'occasion des célébrations de ses 80 printemps, William Christie invite au disque une poignée de « jeunes pousses » de l'actuelle génération baroque à explorer quelques manuscrits d'auteurs célèbres et moins connus. L'enregistrement à la Philharmonie de Paris est aussi l'occasion de mettre en lumière des instruments des collections du Musée de la musique. Le révéré Maître, à qui l'on doit en France la formidable renaissance du Baroque, l'enrichit encore d'un éblouissant programme jubilatoire.
Cet album original célèbre le hautbois à travers cinq œuvres phares de musique de chambre française du XXème siècle. Au plaisir de la (re)découverte s'ajoute la saveur d'interprétations très ouvragées.
L'idée de réunir quatre cantates baroques, autant de portraits d'une femme, Lucrèce, bafouée dans sa chair et, brisant la loi du silence, résolue à se donner la mort, a inspiré à Jérôme Correas un passionnant programme. Défendu avec brio par des voix incandescentes.
Voici enfin le premier enregistrement d'Iphigénie en Aulide de Gluck sur instruments d’époque. Et la première incursion de Julien Chauvin et de son Concert de la Loge dans le genre opératique. Pour une interprétation de haute tenue.
Le concept de cet album, le professeur et l'élève, doit se lire à l'envers, dans la mesure où Bruckner compose son Quatuor à cordes étant encore étudiant, tandis que son élève Klose commet le sien alors que devenu un maître reconnu. Dans cet improbable rapprochement, les Diotima excellent à revisiter des œuvres qui méritent d'être tirées de l'oubli.
Fière idée que de réunir les deux œuvres de musique de chambre écrites par Schumann pour piano et cordes, le Quintette bien connu, et le plus original Quatuor. Leur exécution sur instruments d'époque par des musiciens rompus à la pratique chambriste apporte une sève nouvelle à ces chefs-d’œuvre.