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Light Harmonic DA Vinci DAC : le convertisseur audiophile "Perfect" ou ultime ?

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Taillé comme un avion furtif, où un engin de l'espace piloté par Dark Vador lui-même, le DA Vinci Dac vient d’atterrir en France grâce à la jeune société d’importation Alter Audio. Ce convertisseur au design si futuriste est en réalité une véritable machine de guerre avec sa résolution de 32 bits/384 kHz sur son entrée USB. Quand le ramage ressemble au plumage.

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Light Harmonic est une toute jeune société américaine qui s’est créée en 2010, à Sacramento en Californie. A sa tête, Larry Ho, un jeune ingénieur a qui l’on doit par exemple le standard USB Audio 2.0, ceci indiquant le niveau de technologie  dont va se parer son convertisseur Da Vinci Dac.
Fraichement arrivé sur le sol français, et après un "ouf" d’admiration devant une telle machine, la technologie embarquée comme le souci du détail sur chacune de ses parties en entraîne un autre. Présenté à Paris pour la toute première fois par Gavin Fish, le vice-président de Light Harmonic, nous avons pu découvrir cette merveille un peu plus en détails, mais précisons tout de suite qu’un blog entier devrait lui être dédié tant le Da Vinci Dac accumule les solutions les plus novatrices et les plus abouties en matière de traitement numérique. Nous n’en ferons qu’un survol ici, mais il y aura déjà de quoi mettre l’eau à la bouche des audiophiles français.

Du Bit Perfect avec correction automatique

Le Da Vinci DAC annonce d’emblée ses ambitions avec une résolution maximale de 32 bits/384 kHz sur sa seule et unique entrée USB en PCM, et 24 bits/192 kHz sur les deux autres entrées, la première en liaison symétrique XLR et l’autre en coaxiale RCA. Quelques constructeurs peuvent aujourd’hui, afficher de telles performances, les fichiers audio codés dans cette résolution faisant petit à petit leur apparition sur le marché. Mais ce n’est pas la seule caractéristique de cet appareil qui se positionne comme l’un des rares appareil à travailler en mode dit "Bit Perfect" (à notre connaissance, la marque MSB Technology fut une des premières à montrer le chemin dès 2010 avec son modèle DAC IV). Cette technologie ou plutôt ce parti pris dans la conversion part du principe qu’en suréchantillonnant le signal numérique, des erreurs d’interpolation peuvent survenir lors de la reconstruction des signaux. S’y refusant, Light Harmonic travaille donc en "Bit Perfect" avec une correction automatique du type LSB (pour Less Signifiant Bits), ce qui fait passer les signaux 16 bits en 24 ou 32 et les 24 bits en 32, le suréchantillonnage se faisant ici en analogique.
À préciser que d’ici peu, un modèle baptisé Light Harmonic Dual DAC comprenant non pas un mais deux circuits de conversion pourra traiter les signaux SDS et DSD2 en natif. Nous vous avons précisé tout de même les prix en fin d’article. A notre connaissance, seuls les convertisseur DCS Vivaldi et le MSB Technology DAC IV Platinium offrent ce type de prestations aujourd’hui.

Les détails de l'appareil en image

Multiple de 3

3 étages mémoire, 3 circuits d’horloges, 3 transformateurs et 2 x 3 circuits de régulation, manifestement toute la technologie Light Harmonic répond à un multiple de 3. Le triple étage tampon ou étage mémoire a pour objectif de découpler les fluctuations de vitesse du flux, comme de rejeter le courant vers la terre. C’est également un étage qui va transformer les signaux entrants (USB) en une double I2S afin d’atteindre la résolution maximale native annoncée. Les 3 circuits d’horloges ultra précis avec une erreur de phase de 166 dB, sont répartis ainsi : 

  • 1 : 44.1, 88 et 176.4 kHz
  • 2 : 48, 96, 192 et 384 kHz
  • et enfin la 3 pour l’entrée USB. 

À ce propos, Light Harmonic revendique un convertisseur interne totalement propriétaire ; inutile donc de chercher une marque de puce, les ingénieurs ont crée leur propre réseau de résistances à partir d’élément très haut de gamme, idem pour l’étage de sortie analogique conçu en vrai double monophonique avec des transistors Junction Field Effet Transistor (JFTE) avec une mémoire tampon de sortie et sans aucune contre-réaction. Cet appareil ne comprend aucun ampli opérationnel.

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Une construction mécanique de Formule 1

Dans le compartiment du bas, prend place toute l’alimentation de ce convertisseur. Elle se fait à partir de 3 transformateurs R-Core que ne suivent pas moins de 6 circuits de régulation. Le rôle de ces trois R-Core sont répartis comme suit : 1 pour le numérique, le second pour l'analogique et enfin le dernier pour la conversion pure. Il est facile à comprendre que toute cette alimentation a été placée ainsi afin de ne pas perturber la qualité des signaux numériques et analogiques développés dans le compartiment supérieur. Ce double châssis est réalisé avec 6 pièces d’aluminium (encore un double de 3) afin que chaque partie soit protégée au maximum des interférences électromagnétiques et vibratoires. Nous le voyons sur les photos de l’intérieur, une sorte de roue crantée est placée en haut. Elle permet au bloc supérieur de tourner sur lui-même. En réalité, et à part des raisons esthétiques, il y a une bonne raison à ce montage tournant. Tenant absolument à ce que les composants (interfaces d’entrées, circuits de conversion, étages de sorties…) restent à une température idéale, le fait de faire pivoter le compartiment du haut libère un système de refroidissement par un courant d’air forcé qui part de l’avant vers l’arrière de l’appareil. Après avoir essayé toutes les solutions, c’est cette dernière, directement dérivé de l’informatique qui fut choisie. En regardant l’image de l’arrière du Da Vinci DAC, on aperçoit effectivement l’orifice de sortie de l’air qui traverse l’appareil. Du jamais vu dans un convertisseur !

Nous ne pouvons que souhaiter la bienvenue à cette marque de prestige. Ce convertisseur semble bien le fruit de passionnés de la restitution sonore, avec le grain de folie qu’il faut pour créer une machine ultime. Mais ce grain de folie est largement étayé par des solutions techniques propriétaires assez uniques, ce qui nous change de l’habituel. Et en plus, le Da Vinci DAC est bougrement beau tant à voir, qu’à écouter d’après nos premières impressions. Un subtil mélange de technologie de pointe et d’une musicalité très « analogique ».

La présentation de l'appareil à paris en images

Spécifications du Da Vinci

  • Sorties analogiques : 2.05 V rms asymétrique (RCA)  et 4.1 V rms en symétrique (XLR)
  • Entrées digitales : 1 x USB 2.0 asynchrone (jusqu’à 32 bits/384 kHz), 1 x XLR asynchrone (jusqu’à 24 bits/192 kHz) et 1 RCA S/PDIF (jusqu’à 24 bits/192 kHz)
  • Distorsion THD+N : - de 0.0018%
  • Bande passante : 20 Hz à 20 kHz
  • Bruit résiduel : - de 125 dB, 20 Hz -20 kHz
  • Séparation des canaux : - de 142 dBFS, 10 kHz
  • Filtrage numérique : aucun
  • Dimensions : 47 x 47 x 20 cm (LxPxH)
  • Prix Da Vinci DAC : 20.000 € (finition noire et silver ), 22.000 € (version Titane) et 36.000 € (version Or Rose)
  • Prix Da Vinci DAC Dual Dac DSD Natif : 31.000 € (pour la version noire et silver), 33.000 € (version Titane) et 36.000 € (version Or Rose)

 www.lightharmonic.com

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Commentaires (1)

  • Pour les gens qui ont trop d'argent, et qui préfèreraient mourir plutôt que de donner un peu aux gens qui sont en galère sur cette planète....
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