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Orchestrack : projet d'interface de rêve pour feuilleter la musique dématérialisée du bout des doigts. Vous y croyez ?

Orchestrack presentation concept

Orchestrack vous fera peut-être rêver, mais pas si vite : il s’agit pour l’instant d’un concept. Son jeune designer étudie la faisabilité du projet. Pour cela, il aimerait connaître l’avis d’un maximum de personnes, notamment de passionnés de musique et de reproduction sonore. Orchestrack est un concept d’objet et de service destiné aux audiophiles ; il se veut un "outil entièrement dédié au rituel de l’écoute musicale". Il a pour ambition de reproduire le plaisir de feuilleter les pochettes et livrets des albums, de fournir un maximum d’informations, tout en écoutant de la musique dématérialisée. 

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Alexis Caro, jeune designer passionné de HiFi, est titulaire d’un Master en Management du Design et de l’Innovation ; Orchestrack constitue son projet de fin d’études. Il s’agit d’un concept de produit et de service, qui espère reproduire le plaisir que les amoureux de musique pouvaient prendre à choisir un disque, à le toucher et à feuilleter la pochette de l’album... Un plaisir qui s’est égaré en passant à la musique dématérialisée et qui fait partie du «rituel d’écoute», selon le concepteur d’Orchestrack.

Orchestrack se présente comme un très bel objet, qui prend la forme d’un pupitre de chef d’orchestre. À la différence près que le livret de ce pupitre est numérique : il est constitué d’un écran OLED tactile et flexible, qui peut même se refermer, comme un vrai livret. Il est installé sur un trépied mobile orientable et réglable en hauteur, qui porte la connectique et sert de socle de recharge. Car le livret embarque une batterie et peut être délogé du trépied, pour être consulté comme le serait une tablette. Il peut aussi être consulté sur son trépied.
Sur un pied de ce dernier, on trouve donc une prise pour l’alimentation, ainsi qu’une prise SPDIF coaxiale pour brancher Orchestrack à une chaîne Hifi, un port Ethernet pour connecter l’objet à Internet et au réseau domestique. Orchestrack exploite également une connexion Wi-Fi, qui assure la liaison entre le livret et la base.
Le livret embarque enfin un stylet (discrètement installé dans la partie qui fait office de "reliure") puisque certains modes d’Orchestrack permettent de prendre des notes durant une écoute et éventuellement de les partager sur les réseaux sociaux ou les forums. 

Quatre modes pour rassasier l'appétit d'informations des mélomanes

  • Le détail des modes imaginés pour cette passerelle musicale d’un nouveau genre permettent de comprendre en quoi ce concept n’est pas seulement un objet, mais aussi un service. Orchestrack proposerait en effet 4 modes :
    un mode "écoute" pour trier et choisir un titre ou un album dans une musicothèque numérique, via plusieurs points d’entrée (titre, interprète, style…). Une fois l’écoute lancée, l’auditeur aurait accès à de nombreuses informations, notamment la pochette de l’album et son livret. Ce mode proposerait un sous-menu "comparaison" qui pourrait bien plaire aux amateurs de musique classique : il permettrait de comparer deux morceaux joués par des interprètes ou orchestres différents, en jonglant de l’un à l’autre facilement, toujours en accédant aux pochettes et livrets, éventuellement en prenant des notes ;
  • un mode  découverte" donnerait accès aux services de streaming et à des informations sur le titre en lecture et son histoire (artiste, studio d’enregistrement, instruments, artistes qui ont collaboré…) ; 
  • un mode "musicien" : capable d’afficher des partitions et de partager la musique sur Internet ;
  • un mode "libretto" plutôt destiné aux fans d’opéra ; il donnerait accès aux livrets en version dématérialisée. Le créateur y voit aussi une possibilité pour les éditeurs d’imaginer de nouveaux livrets interactifs.

Chez On Mag, nous sommes un peu sceptiques quant aux chances d'Orschestrack de voir le jour, même si c'est un objet de rêve ; à plus forte raison si l'on est mélomane. Nous pensons que son développement coûterait extrêmement cher et qu'il serait difficile de le vendre différemment d'une tablette de luxe, qui se destinerait à des mélomanes avertis ayant des moyens. L'application, elle, nous semble plus intéressante et pourrait d'ailleurs être développée indépendamment de l'objet. Toutefois, son développement serait lui aussi long et coûteux, nécessitant un lourd travail de collecte de données pour constituer la base de données rêvée pour Orchestrack.

N’hésitez pas à regarder la vidéo de présentation, à la commenter. Et si vous souhaitez aider Alexis Caro à avancer dans son projet, vous pouvez répondre à son questionnaire en ligne ici. Cela l’aidera à faire évoluer son concept et selon l’intérêt du public, à envisager la recherche d’investisseurs pour qu’Orchestrack voit le jour.

Et voici la vidéo de présentation d'Orchestrack, réalisée par son designer Alexis Caro :

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