AudioQuest : de l’influence de la liaison avec le courant secteur pour les installations audiophiles
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Si beaucoup d’audiophiles et professionnels du son s’accordent à dire que la qualité des liaisons câblées peut avoir une incidence non négligeable sur les performances d’un système audio ou vidéo, certains domaines restent encore mystérieux. C’est le cas des câbles et systèmes de traitement du courant secteur sur lesquels rares sont les constructeurs donnant des explications claires et scientifiques concernant l’apport de leurs produits.
AudioQuest leader du marché des câbles audiophiles, reconnu pour la qualité et la diversité de ses modèles, s’est attaché à démystifier ce domaine, mesures à l’appui et explicitant chaque solution technique.
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On ne présente plus la marque AudioQuest qui est certainement l'une des plus appréciées dans le domaine des câbles audiophiles. Son siège ainsi que son centre de recherches et développement sont installés à Irvine en Californie (États-Unis), mais elle a également plusieurs bureaux et ateliers d’assemblage à travers le monde dont celui de Rosendael, aux Pays-Bas. Ses liaisons pour le courant secteur sont utilisées dans les productions de certaines des plus grandes marques de la high tech comme chez Sonos ou sur les Apple TV. Par ailleurs, elle propose pour les audiophiles trois gammes de câbles secteur : NRG, Wind et Storm. Ces câbles ont pour but d’améliorer les performances sonores d’un système Hifi et Home Cinéma par rapport aux câbles secteur standard livrés d’origine avec vos appareils. AudioQuest ne se contente pas de le dire ou de s’appuyer uniquement sur des écoutes comparatives pour l’affirmer. Au chapitre Theory & Education de son site en anglais, le constructeur publie une étude de 36 pages très complète, librement consultable, intitulée « Power Demystified » (l’alimentation secteur démystifiée).
La première partie de cette étude présente les résultats de mesures obtenues à partir d’un câble secteur standard, puis d’un ensemble conditionneur/régénérateur haut de gamme d’une marque concurrente et enfin à partir du module AudioQuest Niagara 7000. L’expérience part du postulat que les « parasites » du courant secteur génèrent sur les électroniques audio un bruit de fond, plus ou moins important selon l’environnement, qui a pour effet de masquer une partie du signal musical. Elle met en lumière et quantifie la part de signal musical perdue que le système de traitement secteur permet de récupérer. Pour chaque mesure, un graphique réalisé avec le logiciel MusicScope 1.4.8 montre la différence tant en termes de niveau, de détails que de précision de l’image stéréophonique. Les résultats peuvent être écoutés à partir d’un lecteur audio intégré au fichier PDF. On peut dire qu’ils sont édifiants et qu’il n’y a pas photo. La première mesure ne fait apparaître aucun gain puisqu’elle porte sur le câble secteur standard comparé à lui-même et déterminant l’étalon. La seconde montre un gain net tandis que, sur la troisième avec le module AudioQuest Niagara 7000, le gain est encore plus significatif.
L’expérience a été réalisée dans les studios Bernie Grundman Mastering en Californie à partir d’un fichier numérique du morceau « Friday Night in San Francisco » de Al DiMeola, Paco deLucia et John McLaughlin. Le matériel utilisé est détaillé à la fin de l’étude.
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Dans la seconde partie de son étude, AudioQuest passe en revue tous les procédés classiques ou plus ésotériques que l’on peut mettre en œuvre dans le traitement du courant secteur. Il détaille les différents avantages et inconvénients de chacun, observés sur les performances et résultats d’écoute d’installations Hifi et Home Cinéma :
Protections contre les surcharges : utiles dans les régions où les orages et la foudre sont susceptibles de provoquer des dégâts sur le matériel électronique, mais qui génèrent souvent un son dur et agressif, agissant comme des amplificateurs des parasites radiofréquences (RF).
Les conditionneurs secteur et filtres LCR : ils supportent d’importants niveaux de courant, sans saturation, ni écrêtage et assurent un bon filtrage sur les premières octaves du spectre, notamment pour les modèles à compensation d’impédance bien conçus.
Les régénérateurs de courant : ils convertissent généralement le courant alternatif (AC) en courant continu (DC) pour ensuite régénérer un courant alternatif d’une tension donnée avec une courbe sinusoïdale propre. Cependant, ils ne sont efficaces que sur une bande de fréquences réduite de parasites. Ils produisent beaucoup de distorsion dès que cette bande passante est dépassée.
Transformateurs d’isolation : efficaces pour filtrer les parasites sur quelques octaves, mais peuvent générer un son manquant de consistance s’ils ne sont pas associés à un système de compensation d’impédance bien conçu.
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Batteries d’isolation à courant continu avec inverseur ou régénérateur de courant alternatif : Elles ont pour avantage de simuler un fonctionnement déconnecté du réseau électrique, mais sont encombrantes et très coûteuses et ne peuvent rien contre les parasites RF comme ceux générés par le Bluetooth qui a une longueur d’onde très courte.
Dispositif de sauvegarde sur batterie pour onduleur informatique : similaires à ceux précédemment cités, ils sont plus petits, moins chers, mais ont une puissance trop limitée pour les applications audio-vidéo, car conçus à la base pour la sauvegarde de serveurs informatiques.
Régulateurs de tension : ils ont pour rôle de stabiliser la tension d’alimentation et de s’affranchir des variations de tension du courant secteur. Ils peuvent avoir l’inconvénient de devenir rapidement coûteux, encombrants et de produire beaucoup de chaleur. Par ailleurs, lorsqu’il s’agit de Variac, ils génèrent eux-mêmes de nombreux parasites. AudioQuest préconise donc de les éviter dans le cadre d’un usage audiophile.
Bloqueurs de courant continu : en bloquant les composants de courant continu que peuvent renvoyer certaines grosses machines industrielles ou domestiques vers le courant secteur, ils sont capables de limiter certains phénomènes de ronflettes ou bourdonnements mécaniques.
Oscillateurs harmoniques pour courant alternatif : AudioQuest est un peu sceptique sur ces solutions dont les principes sont un peu obscurs et ne s’expliquent pas par de simples phénomènes électriques. Il leur reconnaît parfois un gain sur la netteté du signal, mais les considère inefficaces pour réduire les bruits parasites RF et remarque qu’ils produisent souvent une image stéréophonique un peu floue.
Systèmes d’amortissement des résonances et vibrations : là encore, AudioQuest émet des doutes. Si la marque reconnaît que cela peut avoir une incidence, la solution ne s’attaque pas pour autant à un problème crucial. Elle ne fait quasiment rien pour éliminer les bruits parasites RF.
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Correcteur d’alimentation à courant alternatif : ils ont pour but de redonner sa bonne forme à la sinusoïde du courant secteur si celle-ci a subi des dégradations induites par certaines grosses machines industrielles ou semi-industrielles. Ces solutions ont pour inconvénient d’être lourdes, encombrantes et bruyantes.
Dissipation du bruit de masse : les bruits RF générés par les appareils Bluetooth, Wi-Fi, DECT (téléphone sans fil), les smartphones, les antennes d’opérateurs téléphoniques… sont aujourd’hui, d’après AudioQuest, les principales sources de perturbations, engendrant sur l’alimentation un bruit de fond susceptible de masquer les détails de la musique. Garth Powell, auteur de l’étude d’AudioQuest, reconnaît que ce bruit de fond, qui se propage très facilement sur la liaison de masse des appareils électroniques, est le plus difficile à combattre. Il a passé plus de 20 ans à chercher des solutions à ce problème. Ses travaux ont conduit AudioQuest à la mise au point d’une solution efficace de dissipation du bruit de masse qui a fait l’objet d’un brevet.
Les câbles secteur AudioQuest sont tous conçus en prenant en compte les différents éléments présentés dans cette étude. Ils mettent tous en œuvre à un niveau plus ou moins poussé le procédé de dissipation du bruit de masse breveté par la marque. Ils coûtent à partir de 80 € pour les premières références de la série NRG et leurs prix peuvent monter jusqu’à plusieurs milliers d’euros. Cela représente un investissement non négligeable. Les modèles les plus haut gamme sont naturellement à réserver à des installations audiophiles High End. Sur un système Hifi modeste ou classique, cela n’a effectivement pas de sens de dépenser plus dans les câbles que pour l’électronique et les enceintes acoustiques. Cependant, dès que l’on veut constituer un système stéréo ou multicanal un peu sérieux à quelques centaines d'euros ou plus de 1000 euros, l’investissement dans un « petit » câble d’alimentation secteur audiophile peut se justifier, notamment pour l’amplificateur, cœur névralgique du système qui agrège aujourd’hui de plus en plus de sources, intégrant souvent un convertisseur et un lecteur de musique en réseau.
Source : www.audioquest.com
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