Bang & Olufsen Beogram 4000c : oyez frères et sœurs audiophiles fans des 70's, l'iconique platine vinyle B&O renaît !
Classique au design inimitable, la platine vinyle Beogram 4000 de Bang & Olufsen de 1972, maintenant rentrée dans l'histoire de la Hifi, s'apprête à connaître une seconde vie. Dans le cadre de son programme Classics, sorte de projet voulant restaurer d'anciennes gloires de la marque, Bang & Olufsen va en effet récupérer 95 platines originales (en référence à son 95ème anniversaire), les restaurer entièrement, les moderniser légèrement et les ressortir sous l'appellation Beogram 4000c. Un produit hautement désirable, mais hautement dispendieux. Ce premier modèle de son programme Classics pourrait appeler d'autres remises au goût du jour, plus abordables nous l'espérons.
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48 ans de modernité, mort à l'obsolescence
Sortie en 1972, cette platine vinyle dotée d'un châssis en aluminium anodisé n'a pour ainsi dire pas pris une ride, ou plutôt elle reste parfaitement dans l'air du temps, notre époque faisant la part belle au rétro. Conçue pour durer, à l'image de toutes les anciennes platines de l'âge d'or du vinyle, ce modèle déjà luxueux en son temps se présente comme le candidat idéal pour le programme Classics de Bang & Olufsen.
Le concept est assez simple : choisir un produit de la marque, qu'une équipe dédiée au sein de B&O récupère, restaure, retravaille (changement ou remplacement de certaines pièces si nécessaire) et éventuellement rafraîchit légèrement sur le plan du design, ou plutôt des coloris.
Ainsi, cette Beogram n'est-elle pas une nouveauté, puisque toutes les platines vendues dans le cadre de ce programme sont des Beogram 4000 originales, restaurées en profondeur ou réparées. Cela passe par une vérification (et un changement si nécessaire) des composants électriques, ou encore de la planéité du plateau, avec au besoin un nouvel usinage du plateau. À ce titre, ce dernier ainsi que les autres parties métalliques adoptent à présent une légère teinte champagne, plus rétro encore que l'originale (couleur aluminium).
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B&O se permet également quelques améliorations invisibles, comme le nouveau contrôle tangentiel du bras de lecture, s'assurant de son bon alignement dans les sillons, ainsi que l'utilisation d'un nouveau diamant pour la cellule de lecture.
Un nouveau cadre en bois de chêne, fabriqué à la main, est également utilisé, ainsi qu'un nouveau capot antipoussière.
L'amélioration la plus sensible concerne l'inrégration à l'ensemble d'un préamplificateur phono, sortant en RCA et en jack 3,5 mm.
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L'initiative de la marque peut être perçue selon deux points de vue. Elle peut être considérée comme un louable refus de l'obsolescence, une sorte de pied de nez aux effets du temps et un hommage sain. Qui nécessite cependant un investissement important, puisque la platine se vendra, fin octobre, à seulement 95 exemplaires et pour 10 000 euros, mais un investissement qui peut s'étaler sur une vie entière.
Le second point de vue, plus alarmiste, peut faire écho aux difficultés actuelles de la marque, qui malgré son investissement dans les nouvelles technologies, son extrême modernité (le Beoplay H95 par exemple), pourrait se recroqueviller, du moins partiellement, sur ses anciennes gloires, comme si elle s'accrochait à une bouée de sauvetage. Ça n'est clairement pas un cas de figure que nous souhaitons pour Bang & Olufsen.
Et vous, que pensez-vous d'une telle initiative ?
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