Accuphase E-280 : un ampli Hifi ultra audiophile à la puissance tempérée qui s'inscrit dans l'intemporalité
Parmi les marques les plus respectées du genre, très haut de gamme mais ne versant pas encore dans la déraison audiophile, le japonais Accuphase prend un malin plaisir à mêler design néo-rétro et technologies d'amplification avancées. À ce titre, l'E-280 ne révolutionne pas son univers, restant dans la continuité de l'E-270 lancé en 2016 ; il s'agit d'un amplificateur certes moins puissant, mais plus abordable que le récent E-380 ou l'excellent E-480 (testé sur ON-mag). En bref, un amplificateur intégré stéréo très haut de gamme, mais plus abordable que les autres.
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Le luxe se cache dans les détails
La patte d'Accuphase, pas complexe mais reconnaissable entre mille, est identifiable sur la façade à la fois très rétro et assez moderne, taillée dans un épais bloc d'aluminium anodisé qui adopte une discrète teinte dorée. À ce niveau, on ne constate aucun changement par rapport au précédent E-270.
En plus de deux imposants Vumètres analogiques ainsi que deux larges molettes (sélection de l'entrée et réglage du volume), cette façade abrite un nombre très important de boutons et réglages qu'Accuphase ne camoufle pas derrière une pièce coulissante (comme sur l'E-480 par exemple). Ils permettent de régler l'égalisation des basses et des aigus, la sélection du mode de préamplification phono, la balance droite/gauche, le mode mono ou stéréo, la configuration de sortie des enceintes, l'écran, etc...
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À l'arrière de l'E-280, on trouve pas moins de 5 entrées Ligne RCA, une entrée symétrique en double XLR 3 broches, une entrée et une sortie RCA REC, une sortie préamplifiée en RCA et une entrée préampli (utilisation de l'étage de puissance seul). Enfin, quatre paires de borniers permettent de brancher jusqu'à deux paires d'enceintes stéréo. L'amplificateur peut ici fonctionner en mode biamplifié.
Enfin, puisque cela reste l'un des bons points de la marque, deux emplacements à l'arrière permettent d'insérer des cartes optionnelles comme le module de conversion numérique-analogique DAC-50, ou encore la carte de préamplification phono AD-50. Il est un peu dommage de ne pas livrer ces cartes en standard, mais cela permet, au moins, un changement rapide en cas de problème ou de préparer l'amplificateur à de futures améliorations.
Le glorieux E-800, en plus petit
Clairement, l'Accuphase E-280 reste dans la continuité des derniers amplificateurs opérationnels de la marque, en reprenant quelques points clés. Le modèle s'articule ainsi, pour l'alimentation, autour d'un unique et très imposant transformateur, secondé par deux condensateurs de filtrage de 30 000 µF.
Sans surprise, chaque étage (type d'entrée et sortie, amplifications, circuit d'alimentation, circuit de protection) est placé sur une carte spécifique, ce qui permet un remplacement rapide en cas de défaillance.
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Fonctionnant selon une topologie d'amplification dual-mono, ce modèle sépare là aussi le canal gauche et le canal droit sur des cartes individuelles. Cette séparation débute dès les circuits d'alimentation.
L'amplification de puissance passe par un montage en paires de transistors bipolaires, montés en "push-pull parallèle", ce qui permet selon Accuphase un fonctionnement à la manière d'un amplificateur de mesure (montage très bien adapté aux faibles signaux d'entrée, bruit de fond particulièrement faible). Ici, sans savoir si cela fera une différence à l'écoute, la marque annonce une réduction du bruit de fond de 12% par rapport à l'E-270.
L'E-280 reprend également le contrôleur de volume AAVA de la marque, n'utilisant pas des échelles de résistances mais une combinaison de 16 convertisseurs V-I, ce qui permet de réduire la distorsion et d'augmenter le rapport signal/bruit ou la séparation des canaux.
Détail assez audiophile : le réglage tonal, jouant sur les basses et les aigus, s'effectue grâce à un système de filtres actifs et non passifs.
L'Accuphase E-280 conserve également ses circuits de protection contre les surtensions, à savoir son système sans fusible à base de transistors MOSFET, ainsi qu'un système de protection des haut-parleurs (contre les courts-circuits) via une boucle de contôle appelée Balanced Remote Sensing. Enfin, le basculement entre différents signaux se fait par un système de relais, minimisant la longueur des circuits.
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Capable de délivrer une puissance max de 120 W par canal sous 4 Ohms, ou 90 W sous 8 Ohms, cet Accuphase E-280 n'est pas un monstre de puissance, mais s'avère largement suffisant pour alimenter la plupart des enceintes du marché ; une vraie porte d'entrée très haut de gamme pour la marque japonaise.
Cet amplificateur intégré sera disponible en Janvier 2021. Accuphase n'a pas encore dévoilé de prix officiel pour l'Europe, mais il devrait se situer autour de 5 000 euros (à confirmer), ce qui était le tarif du précédent E-270.
Commentaires (21)
Cela dit, dès que je touche l'euromillion j'y songerais.
.. Dommage
Haut de gamme comme onkyo ampli pre-ampli ou d'autres
Avec un prix trois fois moins élevé vous payer là marque
Certes autour des 5000euros, c'est une somme qui commence à être importante, mais c'est le fruit d'un appareil conçu et entièrement fabriqué au Japon avec des composants de chez eux au TOP de la qualité.
De plus ,il est assemblé de manière artisanale et il subit un certain nombre de contrôles de qualité en fin de chaine de montage.
Lors de l'emballage pour l'expédition vers les revendeurs, ils fournissent une fiche technique de relevés de mesures qui permet aux futurs acquéreurs de voir les capacités de la bête acquise.
C'est le genre d'appareil qu'en le traitant bien, vous le garderez au moins 30 ans.
Car je trouve que c'est faire une insulte à l'intelligence humaine, ce que font certaines marques sur des tarifs identiques et supéreurs avec leur "bouse" "made in china" qui au bout de 10/12 ans leurs appareils sont bons pour la benne à ordures.
Je m'excuse, mais la "langue de bois" n'est pas dans mes pratiques.
Cotre , avant j'avais des JBL L 150 , mais cela prenait trop de place.
ces amplis ou plutot leurs préamplis sont très définis dans le médium aigu ,
à tel point qu'avec les cabasses c'est un banc d'essai pour les sources , les cables
de modulation , quand aux cables de haut-parleurs , je n'ai jamais entendu beaucoup
de différence. Mais pour avoir une écoute relativement linéaire c'etait très compliqué.
le 30m20 Cabasse demande beaucoup de jus , en écoute à haut niveau les basses sont bien là ..Mais à bas niveau , le grave des cabasse est perché à 63 hz ,je n'avais
que du médium aigu. J'ai donc suivis les conseils de J Hiraga lors du banc d'essai
de l'ampli de mettre sur l'equalizer , + 6 db à 100 hrz . j'écoute tout cela avec un
CEC 3100 cd , une Thorens td 160 mkII et une ortofon turbo mc 1 , 1 casette cr 1
Nakamichi, un tuner Quad fm4 , un enregistreur pdr 609 pioneer et un cd de secours bc acoustique ex 612 ( au demeurant très étonnant pour le prix ) .Mais
j'ai lu quelque chose de grave dans un banc d'essai anglo-saxon ,mesures à l'appuis ,que lorsque que l'on utilisait sur un e 270 les prises Xlr et rca en meme temps ,
le rapport signal sur bruit perdait 25 db et tournait aux environs de 80 db sur les entrees rca , intolérable à ce prix . probléme d'isolation des xlr ?...