Meze Liric : le casque Hifi haut de gamme isodynamique se décline en version fermée semi-nomade
Véritable réussite technique, le casque Empyrean de Meze mettait brillamment en valeur le transducteur dit isodynamique de Rinaro (voir notre test). Un peu moins haut de gamme mais tout aussi intéressant, le Liric reste un casque Hifi, mais de conception fermée. Il ouvre ainsi à Meze de nouveaux horizons.
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- pour le Meze Liric
Plus sobre, toujours luxueux
Esthétiquement, le Liric n'affiche pas les mêmes envolées luxueuses que ses grands frères Empyrean et Elite. Ce casque est ainsi plus sobre, principalement du fait de sa coque fermée. Le dos de cette dernière est mat, discret, mais l'ensemble ne manque clairement pas d'élégance.
Ce casque n'a surtout rien à envier aux autres en matière de qualité de fabrication. En plus d'un arceau en acier et d'une tige de réglage en aluminium anodisé, les coques ainsi que les branches sont entièrement conçues en magnésium, un métal extrêmement léger et plutôt haut de gamme. Cela lui permet de conserver un poids encore très acceptable, puisque le Meze Liric ne pèse "que" 391 g, ce qui est très peu pour un casque planaire fermé (le poids des modèles équivalents chez Audeze dépasse généralement les 600 g).
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Le constructeur annonce avoir particulièrement travaillé les différentes textures, sur les coques et la structure, afin que le Liric soit très agréable à manipuler.
Autre raffinement : la présence d'un petit évent de décompression, qui évite de ressentir une sensation d'enfermement lorsqu'on a le casque sur les oreilles. Si le système d'arceau n'est pas aussi avancé que celui des Empyrean et Elite, Meze promet que le bandeau repose-tête, à la forme très étudiée (proche de la courbure du crâne), met l'accent à la fois sur le rembourrage et la bonne circulation de l'air.
Un transducteur revisité
Meze n'a bien sûr pas abandonné son partenariat avec Rinaro, le fournisseur des transducteurs. Le nouveau modèle utilisé, baptisé MZ4, conserve sa forme ovoïde (il suit la forme des coques).
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La formule est globalement la même que sur les casques haut de gamme ouverts, à savoir une topologie planaire proche d'une architecture deux voies. Un duo de bobines – spiralées d'un côté, en va-et-vient de l'autre – permet respectivement d'optimiser la réponse dans les médiums et les aigus (bobine spiralée, placée près du conduit auditif) et dans les basses (bobine en va-et-vient, occupant la majorité de la surface de la membrane).
Bien sûr, deux réseaux d'aimants (un de chaque côté de la membrane) viennent se placer de part et d'autre de la membrane. Le tout est intégré dans une structure en polymère renforcé par de la fibre de verre. Enfin, notons la légèreté de la membrane, qui ne pèse que 0,08 g, pour une surface de 3507 mm² (4650 mm² sur les Empyrean et Elite).
L'une des nouveautés de ce transducteur MZ4 réside dans l'intégration de ce que le constructeur appelle le Phase-X System, un procédé qui permettrait d'améliorer sensiblement la scène sonore sur ce type de casque.
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Surtout, afin de gérer l'architecture fermée du casque, Rinaro a développé le principe Air Flow, afin de redistribuer l'onde arrière vers l'extérieur des coussinets.
Les données techniques ont de quoi impressionner, puisque Meze indique que le transducteur peut atteindre jusqu'à 92 kHz dans les hautes fréquences. Ce casque reste par ailleurs assez simple à alimenter, avec une impédance de 30 Ohms pour une sensibilité de 100 dB/mW.
Livré dans une pochette de transport rigide, le Liric pourrait bien s'imposer comme l'un des meilleurs casques fermés du marché et l'un des meilleurs modèles transportables.
Déjà disponible, le Meze Liric est vendu au prix de 2 000 euros. Un tarif déjà très important, mais inférieur aux 3 000 et 4 000 euros auxquels sont proposés les modèles haut de gamme ouverts de la marque.