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Enceinte acoustique : Ode of Sound Stupa P1

Spécifications
- Prix : à partir de 11.200 euros la paire
- Dimensions : 370 x 370 x 1120mm
- Type : 3 voies omnidirectionnelles à diffusion ODE-RAM
- Boomer : 25 cm à membrane papier accordé en bass-reflex
- Médium : 16 cm à membrane papier en charge close
- Tweeter : annulaire à compression
- Réponse en fréquence : 38 Hz - 20 kHz ± 3dB
-Sensibilité : 91 dB/W/m
- Impédance : 8 ohms
- Puissance admissible : 250 W

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Voici une enceintes totalement inhabituelles dont la conception a demandé plusieurs années d’études et de travail. Le constructeur normand Ode of Sound et le fabricant francilien de haut-parleurs Fluxmag ont uni leurs efforts pour créer cet objet hors du commun.

La Stupa P1 est une enceinte à trois voies équipée d’un boomer de 25 cm chargé en bass-reflex, à membrane en papier, d’un médium également à membrane papier de 16 cm et d’un tweeter annulaire à compression et aimant néodyme.
Chaque haut-parleur voit sa membrane faire face à une pièce appelée enclume, celle du tweeter voit un pavillon. Elles sont placées très près les unes des autres afin de travailler en pincement (compression) et non en diffusion, c’est le procédé RAM pour Radial Acoustic Motion développé par Ode of Sound. De la sorte et c’est toute l’ingéniosité du procédé, les ondes délivrées sont parfaitement contrôlées en propagation. La mise en phase scrupuleuse permet une spatialisation optimale avec un rayonnement sur 360°. La précision de la scène sonore et l’image stéréo sont hallucinantes de stabilité et d’aération par le fait que tous les fronts d’ondes émis de manière radiale.
Le corps de l’enceinte ainsi que les enclumes et le pavillon d’aigu sont réalisés en matériaux polymères très inertes. Les parois du corps de la Stupa, qui accuse quelques 52 kg sur la balance, sonnent haut en fréquence, de manière à ne jamais entrer en vibration avec le boomer.
La Stupa est disponible en plusieurs finitions soit laquée noire soit en essence de bois véritable, voire finition sur mesure en option.


A l'écoute
La surprise est grande devant la scène sonore holographique restituée, l’image stéréo incroyablement stable quel que soit notre placement au centre, à bâbord ou à tribord, en avant ou en arrière par rapport aux enceintes. C’est une des très, très rares fois que nous pouvons parfaitement évaluer la position de n’importe quel pupitre d’un orchestre sans se prendre la tête entre les mains, les yeux fermés, totalement concentrés sur la performance. Sinead O’Connor est parfaitement en place sur le devant de la scène, le manche de la guitare à notre droite, le micro au centre légèrement en hauteur, le corps et les cordes juste en dessous. Les timbres sont justes, l’analyse harmonique du frotté des cordes fournit beaucoup de micro-détails. L’aigu et notamment les «S» sifflants émis par la chanteuse, semblent un peu crispés, un peu «compressés». Nous remarquons tous ce petit défaut qui devrait être corrigé prochainement sachant qu’Ode of Sound et Fluxmag n’ont pas encore dit leur dernier mot concernant la mise au point finale de la chambre de compression utilisée pour le tweeter. En dehors de cela, la qualité de timbres est superbe, les écarts de niveaux sont reproduits avec énergie. Les membranes en papier léger font merveille et rappellent que ce matériau, lorsqu’il est bien maîtrisé (demandez à Michel Ohana de vous parler des membranes en papier chinoises) sait toujours faire parler la poudre face aux matériaux synthétiques, métalliques et céramiques en termes de finesse d’analyse, de crédibilité des timbres et de gamme dynamique.

Conclusion
Cette enceinte créée par Ode of Sound devraient rallier les suffrages de beaucoup de mélomanes. La Stupa associe le raffinement esthétique à un naturel de reproduction inhabituel, fruit d’une étude sérieuse du concepteur et d’un partenariat réussi avec Fluxmag.

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