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  • Michel Bedin
  • Musique

Frans Brüggen et l’Orchestre Philharmonique de Radio France jouent Haydn

frans-bruggen

Concert diffusé sur citedelamusiquelive.tv

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Paris - L’Opéra Comique - samedi 15 janvier 2011 :

  • Haydn : ymphonie no 104 « Londres »
  • Missa in angustiis « Lord Nelson » Hob XXII

Avec cette ultime Symphonie No 104 « Londres » qui termine cette célèbre série de douze symphonies composées par Joseph Haydn, Frans Brüggen ouvrait son concert donné à l’opéra Comique, samedi 15 janvier 2011. Ce qui surprend d’emblée dans le premier mouvement de la Symphonie n° 104 dirigée par Frans Brüggen à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, c’est l’extrême gravité donnée à cet Adagio - Allegro dont chaque pulsation semble comme suspendue, presque menaçante.

Un climat presque douloureux, austère que même le Menuet et le Finale pourtant pris dans des tempi plutôt vifs ne pourront réellement modifier. Beaucoup de questions autour de l’origine des fanfares du Benedictus de cette Missa in angustiis « Lord Nelson » composée en 1798 par Joseph Haydn ; en tout cas elle sera interprétée pour la première fois à Eisenstadt en septembre 1800, probablement en l’honneur de l’amiral Lord Nelson, lors de son voyage en Autriche, tout auréolé de sa victoire sur la marine française à Aboukir ! Ici aussi tout comme dans la Symphonie n° 104, Frans Brüggen imprime aux neuf parties de cette Missa in angustiis « Lord Nelson » une tension, une densité exceptionnelles, en particulier dans la Cinquième partie Et resurrexit , suivie d’un Sanctus tout aussi impressionnant ! Frans Brüggen disposait d’un Orchestre Philharmonique de Radio France très motivé, du Chœur de Radio France et d’un Quatuor vocal de premier plan comprenant Wilke Te Brummelstroete (alto), Jan Kobow (ténor), David Wilson-Johnson (basse) et surtout l’excellente soprano Stéphanie Révidat ! Frans Brüggen, fondateur d’un célèbre ensemble, l’Orchestre du 18e Siècle, prouvait ce soir-là à l’Opéra Comique, qu’un grand orchestre symphonique, en l’occurrence l’Orchestre Philharmonique de Radio France, réduit d’une bonne partie de son effectif, pouvait sans dommage se mesurer aux ensembles orchestraux jouant sur instruments d’époque !

texte de Michel Jakubowicz

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