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  • Michel Bedin
  • Musique

La Royale Factory à Versailles : A Place Is Born !

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Un lieu est né à Versailles, un lieu de spectacles à taille humaine, un café-théâtre, un café-concert, un endroit où il fera bon se retrouver entre amis ou simplement échapper à la téloche abrutissante sans devoir aller à Paris. C'est la Royale Factory. Nous sommes allés assister à la première, le lundi 24 janvier, pour un concert donné par le trio du pianiste Santos Chillemi, celui qui a réconcilié jazz et tango.

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Photos by courtesy of François Laforgia (http://laforgiaphotography.com)

Située non loin de la préfecture, cette salle en sous-sol a déjà été l'endroit d'un cabaret, en 1911, le Casino Palace, puis, détruite, reconstruite, elle est devenue salle de cinéma, le C2L, salle des ventes, et remise à neuf depuis trois ans, elle ouvre ses portes au jazz, à la musique, au théâtre, au cabaret, à la danse, etc. Une salle de cent cinquante places assises autour de petites tables, avec une bonne acoustique, un éclairage tamisé, des serveurs et serveuses rapides et, sur scène, derrière son piano à queue, le grand Santos Chillemi. Accompagné à la guitare-basse par José Fallot et  à la batterie par Etienne Brachet, il commence par un « Volver » cher à Carlos Gardel revisité en jazz par ses soins. Puis c'est un florilège de ses propres compositions, de musiques argentines (milonga, tango) ou uruguayennes (candombé), toutes marquées aux sceaux du tango et de jazz, ainsi, bien sûr, que du Carlos Gardel, car, quand on est argentin, Gardel reste l'axe de toute musique (« La Cumparsita », « Tomo y Obligo », ou le viril « El Choclo »). Tango et jazz, car c'est bien des deux ensemble qu'il s'agit. Un jazz parlé avec un accent argentin, ou de  la musique du Rio de la Plata jazzifiée, un peu à l'image de ce que Django Reinhardt avait réussi avec sa propre musique, ni tout à fait tsigane, ni tout à fait jazz. Une section rythmique splendide, dynamique avec un batteur très inventif et un bassiste précis. Comme le piano est percussif à souhait en même temps que très mélodique, un piano à la Rachmaninoff en quelque sorte, cela donnait une soirée très rythmée et très musicale.

On pouvait se restaurer dans cette ambiance très conviviale d'une planche, du matelot ou du Sud-Ouest, à des prix très abordables, tout comme celui des boissons. Retenez ce nom : le Royale Factory. Au menu des prochaines soirées, des comiques, de la danse, un dîner littéraire, du théâtre pour enfants (« Très chers fantômes »), du jazz latin, un hommage à Boris Vian, du swing manouche (Romain Brizemur), bref, pour tous les goûts. Le mieux à faire est de consulter le site régulièrement.

Royale Factory
2 rue Jean Houdon
78000 Versailles
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
(www.royalefactory.fr)

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Photos by courtesy of François Laforgia (http://laforgiaphotography.com)



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