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  • Michel Bedin
  • Musique

Mahler - Symphonie No 4 par Sir Charles Mackerras

  • mahler-mackerras-symphony-4Philharmonia Orchestra
  • Signum Classics ( Intégral Distribution )
  • Durée du cd : 56 mn 43
  • Notre avis : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-grise(4/5)

Enregistrée en direct lors d’un concert donné au Queen Elisabeth Hall à Londres le 16 février 2006, cette Quatrième symphonie de Mahler est un des rares témoignages de Sir Charles Mackerras dirigeant une œuvre de celui qui dans le domaine de la symphonie occupa une place majeure de la fin du 19e siècle jusqu’à son décès prématuré en 1911.

Avec cette Quatrième symphonie Gustav Mahler semble rendre un ultime hommage aux Wunderhorn lieder dont sont également issues les trois précédentes symphonies. Sir Charles Mackerras dont on se souvient d’une apparition lointaine dans un concert donné au début des années soixante dix, avait fait une forte impression dans sa vision de la Première symphonie de Gustav Mahler qu’il interprétait à la tête du BBC Symphony Orchestra au Palais des Congrès à Paris !
Dans cette Quatrième Symphonie interprétée ici par le Philharmonia Orchestra, Sir Charles Mackerras par des tempi nerveux, incisifs, choisit la légèreté, le rêve éveillé, comme par exemple dans le Ruhevoll (3e mouvement ) qui est un vaste Adagio de plus de 20 minutes et ou par la magie de sa direction, Sir Charles Mackerras nous révèle un univers visionnaire, où tout semble glisser insidieusement vers le songe irréel, l’hallucination et le bizarre ! Sir Charles Mackerras restitue également tous les sortilèges du Premier mouvement (Bedächtig, Nicht eilen). Ici toutes les terreurs et les enchantements du monde de l’enfance sont transmis avec une acuité rare. Le Deuxième mouvement In gemächlicher Bewegung révèle sous sa direction toute sa cinglante ironie, ses terrifiantes visions tant redoutées par l’enfant pendant son sommeil. Avec le Finale Sehr behaglich, Sir Charles Mackerras va encore plus loin dans le délire visionnaire de ce que Mahler nous présente comme une sorte de Paradis des délices de l’enfance, mais où quelquefois encore semble parfois planer quelque menace… Ici la voix de la soprano Sarah Fox surprend par sa fraîcheur et son dynamisme. Au total une vision aérienne, subtile, de cette Quatrième symphonie de Gustav Mahler qui nous fait regretter la trop rare contribution discographique de Sir Charles Mackerras à l’œuvre du grand compositeur autrichien !

LA SUITE APRÈS LA PUB

texte de Michel Jakubowicz

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