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  • Michel Bedin
  • Musique

Corbeil-Essonnes : Festival « Les couleurs du jazz »

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Samedi 25 juin 2011

LA SUITE APRÈS LA PUB

Le festival des Couleurs du jazz, à Corbeil-Essonnes, qui se déroule du 11 juin au 3 juillet (www.corbeilessonnesjazzfestival.com) est entièrement gratuit. Nous avons choisi le samedi 25 pour aller entendre les concerts qui se donnaient place Léon-Cassé.

En première partie, vers 18h, après trois airs chantés par des élèves des Tarterets, un septet, les Dixie Dingues, nous offrait des standards de la Nouvelle-Orléans. Belle occasion de tester le directeur du festival, Alain Cressot qui montait sur scène pour tenir le sax soprano, en lieu et place de la clarinette traditionnelle, aux côtés du trompettiste Thierry Moulin et du tromboniste Benoît Giffard, avec Pierrot Couttet au piano et une section rythmique à l’ancienne (batterie, banjo et soubassophone). Eh bien, pour un régional de l’étape, ce n’est pas mal du tout. Une belle énergie, des chorus intéressants, et du souffle. Et puis le répertoire des années vingt, même avec des partitions, ça fait toujours son effet. De Saint James Infirmary  à Royal Garden Blues, le public ne se lasse pas. Applaudissements nourris.

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Reprise après le repas (je vous conseille la pastilla du Ouarzazate, deux rues à côté) avec un duo de choc : le pianiste fou Fabrice Eulry et le clarinettiste suisse Jacky Milliet. Ils nous donnent une soirée du boogie-woogie à tout casser. Le courant passe entre le dynamiteur de piano qu’est Fabrice Eulry et la clarinette suave et tendre de Jack Milliet, d’où une complicité de belle musique qui déborde avec un swing qui vous met des fourmis dans les jambes. Fabrice Eulry, au piano, c’est l’énergie dévastatrice, effectivement, la vélocité, la virtuosité démentielle, mais c’est également l’inventivité, la nuance et le sens du blues et du swing. Jacky Millet, c’est la touche nostalgique d’une clarinette romantique au son délicieux et sensuel, tout en retenue. Une première partie commencée en Louisiane à l’époque héroïque et qui se finit sur un « Brave Margot » de Georges Brassens fort émouvant, en passant par un hommage à Claude Luter et un Wabash Blues mêlé à un « Jésus que ma Joie demeure ».

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Entracte pour des dédicaces de CDs et de DVDs, et pour faire couler la limonade, puis une seconde partie où, là aussi, les deux artistes font montre de leurs extrêmes qualités de swing et de sensibilité. Un hommage à Gilbert Bécaud en forme de medley, des standards comme « Bill Bailey, Won’t You Please Come Home », et des numéros de boogie-woogie à faire revenir hilares Fats Waller et James P. Johnson, bras dessus bras dessous et admiratifs. Bref, une soirée éminemment euphorique et populaire.



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