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CD : Mahler - Das Lied von der Erde (Chant de la Terre)

mahler-das-lied-von-der-erdepar Fritz Wunderlich,
Dietrich Fischer-Dieskau
avec le Wiener Symphoniker
dirigé par Josef Krips
Deutsche Grammophon
Durée : 1h 3’ 23’’
Notre avis : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rouge(5/5)

C’est le 19 et 20 novembre 1911 que sera donnée en création posthume à Munich ce Das Lied von der Erde de Mahler en présence notamment de Berg et de Webern. Mahler édifie cette Symphonie de lieder sur six poèmes chinois traduits par Hans Bethge, modifiant parfois la structure des poèmes, allant jusqu’à faire fusionner deux poèmes pour la dernière partie de l’œuvre ( Der Abschied ).

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Une œuvre marquée par la présence de la mort qui est également omniprésente dans sa dernière œuvre achevée : la Neuvième Symphonie. Relativement brefs, les cinq premiers lieder n’excèdent pas dix minutes chacun, préparant la voie à l’ultime partie de l’œuvre : Der Abschied qui dépasse la demi-heure à elle seule ! Dans cette dernière section, Mahler, qui met ici en musique un poème de Wang- Wei, nous entraîne délibérément vers l’autre monde, ouvrant devant nous les portes majestueuses et terribles de la mort, avec comme seule consolation à la toute fin de l’œuvre l’évocation d’un printemps qui refleurira éternellement.. . La version présente est en fait le résultat d’une captation de concert effectuée le 14 juin 1964 dans la Grande Salle du Musikverein à Vienne. Une version qui a le mérite de restituer la prestation de deux artistes d’exception : Fritz Wunderlich et Dietrich Fischer- Dieskau au sommet de leurs moyens vocaux à cette époque. A la tête du Wiener Symphoniker, officie un chef dont la réputation de mozartien est avérée. Il s’agit de Josef Krips, qui bien que n’ayant aucune réputation de chef mahlérien, semble entretenir avec ce Das Lied von der Erde d’indissolubles liens. En particulier dans l’Abschied conclusif, dont il révèle avec une étonnante lucidité, les plus effroyables gouffres, les vertiges les plus noirs, rejoignant ainsi les visions légendaires gravées par Bruno Walter, Leonard Bernstein, Otto Klemperer, Bernard Haitink, Fritz Reiner et Carlo Maria Giulini.
Une version désormais indispensable à tout mahlérien enragé ou en passe de le devenir !

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