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CD : Brahms - Symphonies n° 1-4

brahms-symphonies-1-4par Herbert von Karajan
Orchestre Philharmonique de Berlin
Deutsche Grammophon (Universal )
CD 1 : 1h 17’ 54’’ CD 2 : 1h 22’ 28’’
Notre avis : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-grise(5/5)

Si la Première Symphonie de Brahms coûta à son auteur pas mal d’efforts (Brahms avait alors dépassé largement la quarantaine), elle nous livre un compositeur tourmenté, sombre, aux emportements violents culminant dans l’imposant finale d’une durée atteignant presque les vingt minutes et dans lequel Brahms déchaîne les passions et déclenche les orages les plus terribles.

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Un finale que de méchantes langues de la critique du temps de Brahms rapprochent du thème de l’hymne à la joie provenant de la Neuvième symphonie de Beethoven ! D’inspiration presque pastorale, la deuxième symphonie de Brahms surprend par son climat presque léger. On sent très nettement que les tempêtes de la Première symphonie semblent s’être éloignées à jamais ! Retour à l’agitation et à la fébrilité avec la Troisième Symphonie qui, par son héroïsme et sa force, nous entraîne à nouveau vers de sombres univers ! La dernière Symphonie – la Quatrième – est d’une tonalité également sombre puisqu’écrite en mi mineur. Ses deux premiers mouvements évoquent la tristesse et la mélancolie de cette Allemagne du Nord - n’oublions pas que Brahms est natif de Hambourg-. Seul le Troisième mouvement indiqué Allegro giocoso apporte une brève note de gaité à une œuvre baignée de mystère et d’inquiétude. Une inquiétude encore plus fébrile et traversée de soubresauts violents que l’on retrouve dans l’Allegro energico qui constitue le finale de cette Symphonie chargée d’un potentiel émotionnel considérable ! Herbert von Karajan qui tout au long de sa carrière a enregistré de nombreuses fois l’intégrale des symphonies de Brahms, les enregistre ici pour la dernière fois puisque nous sommes en présence ici des ultimes enregistrements datant de 1987 et 1989. Herbert von Karajan qui décédera le 16 juillet 1989, nous laisse ici une sorte de testament symphonique, nous offrant sa vision ultime, olympienne de ces quatre symphonies que toute sa vie, il aura avec un attachement formidable, constamment défendues avec un acharnement indéfectible. Une intégrale exemplaire, témoignant avec éclat de l’art d’un très grand chef d’orchestre.

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