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  • Michel Bedin
  • Musique

CD : Nicolas Kummert - One

kummert-one

Durée : 54’ 41’’
Prova PR 0610-CD13
www.provarecords.com
www.nicolaskummert.com
www.myspace.com/nicolaskummert
Notre avis : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-grise(4/5)

Le saxophoniste belge Nicolas Kummert (très joli son) que nous avions découvert avec le pianiste finlandais Alexi Tuomarila nous arrive dans cet album One, avec le pianiste Jozef Dumoulin, le batteur Lionel Beuwens et, sur trois titres avec, en plus, le guitariste Hervé Samb et le bassiste Nicolas Thys.

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Ce trio-quintet nous interprète des compositions de Nicolas Kummert, ainsi qu’un Thelonious Monk (« Monk’s Dream ») et un air de Burt Bacharach : « Close to You ». Les compositions sont des airs qui témoignent d’une qualité d’écriture intéressante, avec un sens de la mélodie et de la mise en place, comme sur « Petit Simon Millionnaire » qui ouvre le CD, douze notes sur lesquelles viennent tricoter les contrechants du sax, puis du piano. Très bien ! Un pop jazz à l’européenne sincère et sans gadget. Parmi eux, deux titres « Compagnons des mauvais jours » et « Affaires de famille » qui, originellement, auraient été des hommages à Jacques Prévert que, semble-t-il, goûte particulièrement Nicolas Kummert. On ne peut pas dire qu’il manque de goût. Oui, mais, il y a un oui, mais. La petite-fille du poète fait partie de la grande famille des Ayants-droit, des Héritiers, des gens qui se sont donné la peine de naître, tels de ci-devant aristocrates On l’a vu avec les héritiers de Bizet ou ceux de Rimbaud : ces gens qui devraient fermer leur claque-m., satisfaits de voir leur ancêtre gagner en notoriété, se permettent de donner des directives, de promulguer des interdictions, voire de détruire carrément des œuvres, soit parce qu’ils souhaitent les transformer en espèces sonnantes et trébuchantes, soit parce qu’ils se sont arrogés le droit de juger de ce qui est convenable pour la mémoire de leur aïeul. Ah, si Jacques Prévert, si Bizet, si Rimbaud les voyaient, ils auraient honte pour eux. En conséquence, Nicolas Kummert a pondu deux poèmes, que ne désavouerait pas Jacques Prévert d’ailleurs et qui conspuent ces agissements. Bien fait ! Les programmateurs de radio feraient bien de les passer sur les ondes. Histoire de régler leur compte une bonne fois pour toutes aux Héritiers de tout poil. J’en connais un, il y a peu de temps, à qui des crétins-fayots ont failli confier l’EPAD.



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