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Concert : Brigitte et Hubert Guillard dans un programme piano à quatre mains

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Mairie du 16e arrondissement
Mardi 6 mars 2012 à 20h
Programme consacré à Debussy, Fauré, Schubert et Brahms

LA SUITE APRÈS LA PUB

Dans le cadre du "florilège du piano à quatre mains" ce mardi 6 mars 2012 à 20h, Brigitte et Hubert Guillard nous offraient la possibilité de voyager en musique vers deux contrées du rêve musical.

D’un côté la France de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième siècle étaient évoqués avec leur étroite correspondance avec les peintres de cette époque, en particulier Claude Monet qui trouve en Claude Debussy une sorte de prolongement sonore naturel et dont la Petite Suite est une parfaite illustration de cette symbiose. Brigitte et Hubert Guillard qui interprétaient avec beaucoup de délicatesse et de sensibilité les quatre pièces qui constituent cette Petite Suite de Claude Debussy nous prouvaient sans peine que malgré la très belle orchestration réalisée par Henri Büsser, rien ne valait mieux que ce retour à la version originale pour piano à quatre mains .En seconde partie, nos deux pianistes non contents de nous avoir conduit sur les rives de l’immatériel et de l’évanescent, ne renonçaient guère à nous perdre à nouveau sur des sentiers inconnus. En effet, Dolly op. 56 de Gabriel Fauré était inscrit à leur programme comme seconde œuvre. Les titres évocateurs :Berceuse, Mi-a-ou, Le jardin de Dolly, Kitty-Valse, Tendresse et Le pas espagnol nous invitaient à nous diriger séance tenante vers un monde de fantaisie et de gaieté. Avec Jeux d’enfants op. 22 de Georges Bizet, Brigitte et Hubert Guillard nous menaient cette fois-ci et impérativement vers le monde de l’enfance où seul l’imaginaire prend le pouvoir et où de simples jouets acquièrent par magie de singuliers pouvoirs .La dernière partie du récital de piano à quatre mains de Brigitte et Hubert Guillard s’ouvrait par la Fantaisie en fa mineur op. 103 D 940 qui fait partie des 35 opus que Schubert consacra au répertoire du piano à quatre mains. Avec le Divertissement à la hongroise , cette Fantaisie en fa mineur op103 D 940, représente ce que le compositeur autrichien a légué de plus parfait dans le domaine du piano à quatre mains, avec une inspiration mélodique toujours aussi généreuse qui semble ne jamais tarir…Là encore, Brigitte et Hubert Guillard savaient se mettre au service du romantisme schubertien avec la plus grande maîtrise, la plus grande musicalité. Histoire de conclure sur une note joyeuse après avoir évoqué la nostalgie schubertienne, Hubert et Brigitte inscrivaient à leur programme Cinq Danses hongroises de Brahms, enfin libérées - à part trois d’entre elles orchestrées par Brahms- de leur piètre orchestration. Elles retrouvaient sous les doigts de nos deux duettistes leur fraîcheur originale. Un concert au programme très joliment  construit puisqu’il réunissait deux univers apparemment divergents et opposés : d’une part le répertoire français fait de sensations fugaces, rêveuses et d’autre part le romantisme allemand avec ses emportements et ses tourments. Une synthèse parfaitement accomplie et obtenue grâce à nos deux duettistes ce soir du mardi 6 mars 2012 à la Mairie du 16e arrondissement !



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