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CD : Beethoven for all - Symphonies 1-9 par Daniel Barenboim

beethoven-barenboim-9-symphoniesWest-Eastern Divan Orchestra
Beethoven: L’Hymne à la joie et les neuf Symphonies
Decca (Universal)
5 CD au total de 69 à 75 mm chacun
Notre avis : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-grise(4/5)

Si la Première Symphonie prend encore comme modèles de référence les symphonies de Haydn et de Mozart, la seconde Symphonie composée de 1801 à 1802 introduit déjà un Scherzo à la place du traditionnel Menuet. La véritable révolution opérée par Beethoven dans la symphonie se caractérise par la composition de sa Troisième Symphonie « Eroica »dont la partition sera publiée par Beethoven en 1806.

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De dimensions énormes pour l’époque, cette Symphonie affiche les sentiments révolutionnaires que Beethoven entretient avec la Révolution française.  Beethoven en apprenant l’auto-proclamation comme empereur de Napoléon, renonce à dédier à celui qu’il prenait pour un libérateur la Symphonie dite « Eroica ». La Quatrième Symphonie de dimensions plus modestes représente un épisode heureux dans l’existence de Beethoven, une impression confirmée par le premier mouvement qui exprime un sentiment intense de bonheur, élément plutôt rarissime dans l’existence agitée et tourmentée de Beethoven. La Cinquième Symphonie rejoint l’idéal révolutionnaire formulé dans l’ « Eroica »en le poussant encore plus loin dans l’exaltation et la démesure. La Sixième Symphonie dite « Pastorale »se veut selon Beethoven «  L’expression de sentiments plus qu’une peinture sonore », pourtant il est tout de même permis d’entendre dans l’Andante molto mosso : scène au bord du ruisseau- et ceci très nettement-quelques chants  d’oiseaux ! La Septième Symphonie était à juste titre qualifiée par Richard Wagner «  L’Apothéose de la Danse » alors que la Huitième Symphonie qui semble apparemment se tourner vers le passé et rendre un hommage à Joseph Haydn, recèle dans son Allegro vivace qui termine l’œuvre des idées très neuves et beaucoup d’inventivité. Avec sa dernière et ultime Neuvième Symphonie Beethoven fait encore davantage éclater  le cadre de la symphonie en introduisant en guise de Finale l’Ode à la Joie de Schiller. D’une durée incroyable puisqu’elle dépasse largement les dimensions  de la Symphonie « Eroica », cette Symphonie qui rassemble tous les grands idéaux que Beethoven nourrit à l’égard de l’humanité, ouvre les portes de l’avenir pour les futures Symphonies, anticipant d’une certaine manière les Symphonies No2 et No 8 de Gustav Mahler .C’est à Daniel Barenboim que nous devons cette belle intégrale du Maître de Bonn. Pour réaliser ce monumental édifice symphonique, Daniel Barenboim a réuni les musiciens du West-Eastern Divan Orchestra, un orchestre qui a pour particularité de rassembler des musiciens venus de tout le Moyen-Orient : Israël , Palestine ,Liban, Syrie, Egypte, Jordanie , etc… Le résultat est plutôt probant, permettant à la section des bois de briller en particulier dans les Quatrième et Sixième Symphonies, révélant aussi une section de cordes très efficace. Il faut rappeler que le West-Eastern Divan Orchestra a été fondé en 1999 par le regretté Edward Saïd et Daniel Barenboim et qu’il poursuit sur toutes les scènes internationales une carrière plus qu’estimable !

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