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  • Michel Bedin
  • Musique

CD : Cumbia Cumbia 1 & 2

cumbia-cumbiaDurée : 1h 31’ 14’’
WCD 1633 (www.wordcircuit.co.uk)
Notre avis : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-grise(4/5)

Ce double album, qui rassemble les CDs Cumbia Cumbia et le Cumbia Cumbia 2, parle, on s’en serait douté de la cumbia, cette danse et cette musique typiques de la Colombie.

LA SUITE APRÈS LA PUB

Les Colombiens la dansaient naguère, au milieu d’un cercle de musiciens, la fille tenant à bout de bras une bougie allumée et le garçon lui tournant autour en enlevant et remettant sans cesse son sombrero. Aujourd’hui, de façon plus basique, comme la salsa. Cette musique, originaire des esclaves noirs déportés depuis le XVIIème siècle vers Carthagène et mêlée aux influences indiennes et espagnoles, est la plupart du temps chantée, en espagnol, et traite de la vie quotidienne, amours, travaux et font parfois allusion à l’époque esclavagiste ou à l’actualité, mais rarement, tout comme le blues. Le label Fuentes, qui avait quasiment le monopole de l’industrie du disque en Colombie, nous offre trente titres, enregistrés entre 1958 (« Santo Domingo » d’Alberto Pacheco qui parle de l’accordéoniste Francisco el Hombre qui se battit avec le Diable) et 1988 (« la Piragua » de Gabriel Romero qui parle de pêcheurs qui se sont noyés). Certaines sont célèbres jusque chez nous, comme « La Colegiala » de Rodolfo Aicardi qui fait encore la pub’ de Nescafé, mais la plupart sont restées dans la sphère hispano-américaine où elles ont eu un franc succès. Les (re ?)-découvrir vous ramènera aux années soixante et soixante-dix, avec congas, accordéons, clarinettes, flûtes, batteries, guiros (grattouillettes), et vous rendra familiers de la Sonora Dinamita, des Inmortales, d’Armando Hernandez, d’Adolfo Echeverria, de Pedro Laza, de Los Warahuaco, des Guacharacos, des Galleros, de Guillermo Gonzalez, des Corraleros de Majagual, des Satelites, sans oublier Lito Barrientos, Andres Landero, Climaco Sarmiento ou les Gavilanes. Et pour danser, croyez-moi, cela vaut très largement la salsa et c’est un peu moins bruyant.

texte de Michel Laroche

Album disponible en CD et téléchargement sur Amazon et Qobuz



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