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  • Michel Bedin
  • Musique

CD : Fanny Bériaux - Blow Up My World

fanny-beriaux-blow-upDurée : 56’ 6’’
Chamber CH CHCD 318 (Harmonia Mundi)
Notre avis : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise(4/5)

Elle a une très belle voix grave, cette Fanny Bériaux, chanteuse belge qui sera au Sunset, à Paris, le 11 septembre. Elle chante, en sextet (dans son cas, on peut la compter comme un musicien à part entière) des mélodies de pop jazz écrites par son guitariste Jarek Frankowski.

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On aurait aimé qu’elle s’essayât au moins sur un standard, mais… Elle chante et scatte, en anglais, avec une prononciation impeccable des airs où elle sait se faire à la fois sophistiquée (« Mannequin »), tendre et fragile («Unforgettable Thoughts »), velléitaire (« I’ll Rob a Bank »), charmeuse («Behind Your Smile »), excitée (« Crowded Bar »), transformée en chat (« Scat Cat »), alanguie (« In My Bed »), sensuelle («Sixty Years Ago ») ou mal dans sa peau et pathétique sur le titre éponyme. Le CD a été enregistré en studio, avec donc, des effets bricolés, mais on sent qu’elle peut s’en passer. Ses accompagnateurs, outre le guitariste, c’est-à-dire Sam Gerstmans à la contrebasse, Matthieu Van au piano et au fender Rhodes, Jérôme Baudart à la batterie et Jean-Paul Estievenart à la trompette, sont tous excellents et le 11 septembre, les Parisiens pourront se rendre compte par eux-mêmes des qualités vocales de Fanny Bériaux. Son hypnotique « Cézanne », par exemple, amène immédiatement la comparaison avec celui que chantait France Gall (« Cézanne peint ») et manifestement, il n’y a pas photo. Or, ce n’était pas une vilaine chanson, loin de là. Fanny Bériaux, avec le handicap de chanter en anglais, construit, elle, un climat, une fascination, un envoûtement, une sérénité qui font une œuvre d’art.

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