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CD : Milos - Latino

milos-latinoDeutsche Grammophon (Universal)
Durée : 1h 1’
Notre avis : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise(4/5)

Si dans son premier CD (Mediterraneo) le guitariste Milos Karadaglic rendait hommage à l’Espagne, dans ce second CD, il nous entraîne vers des contrées plus lointaines : celles de l’Amérique du Sud avec une prédilection marquée pour le Brésil, l’Argentine et le Mexique.

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Milos Karadaglic ne pouvait  rendre hommage au Brésil qu’à travers la figure du plus grand compositeur de ce vaste pays : Heitor Vila-Lobos dont le lancinant et nostalgique Prélude n°1 est ici interprété avec une ferveur singulière. L’Argentine fournit également à notre guitariste l’occasion d’interpréter une pièce du compositeur Jorge Cardoso (une milonga). Milos Karadaglic semble avoir subi l’influence magnétique du compositeur paraguayen  Agustin Barrios Mangoré, qui bénéficie d’un surnom plutôt flatteur « le Chopin de la guitare ». Milos Karadaglic qui semble vouer une admiration totale à ce compositeur interprète dans ce CD deux pièces magnifiques de ce compositeur : « Un sueno en la floresta » et « Una limosna por el amor de Dios » . Un autre vaste pays fait également partie de ce CD. Il s’agit du Mexique, ce qui permet à notre guitariste de rendre hommage à un très grand compositeur mexicain Manuel  Ponce dans deux œuvres passionnantes : « Scherzino mexicano »ainsi que
« Chanson ». C’est le moment de revenir vers le Brésil avec une seconde œuvre de Villa-Lobos 
« Mazurka-Chôro » et d’entendre également une trépidante « Batucada » d’un autre compositeur brésilien mais d’origine uruguayenne, Isaias Savio. Pour revenir à l’Argentine (celle immémoriale de l’écrivain Jorge Luis Borges) il ne faudrait pas oublier deux œuvres d’Astor Piazzolla « Libertango » et « Oblivion » qui donnent au tango argentin son souffle légendaire. Et enfin dernier salut à l’Uruguay avec une célèbre composition de Matos Rodriguez « La Comparsita ».On aurait tort de croire que dans cette incursion dans l’immense Amérique latine, Milos Karadaglic omette d’y faire figurer Cuba, puisqu’une pièce du célèbre compositeur cubain Leo Brouwer intitulée « Un dia de noviembre »s’y inscrit en bonne place.  Au total un périple fascinant mené avec panache par le guitariste Milos Karadaglic qui bénéficie dans plusieurs des pièces interprétées ici de l’accompagnement orchestral du Studioorchester der Europäischen FilmPhilharmonie, dirigé avec efficacité par le chef d’orchestre Christoph Israel.

Album disponible en CD et téléchargement sur Amazon



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