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Festival Simphonie dans le Marais (Paris IIIe, Hôtel de Soubise, le 5 octobre)

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© Accent Tonique

Pour fêter ses vingt-cinq années d’existence (1987-2012), la Simphonie du Marais (www.simphonie-du-marais.org) d’Hugo Reyne a choisi le quartier du Marais pour créer un festival de trois jours intitulé la Simphonie dans le Marais. Et justement, ce vendredi 5 octobre, il y avait du Marin Marais au programme.

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C’est l’hôtel de Soubise, autrefois propriété du prince de Ligne et abritant aujourd’hui les Archives nationales qui accueillait, le premier jour, le flûtiste Hugo Reyne, la gambiste Emmanuelle Guigues et le joueur d’archiluth Thomas Dunford. Trois grands interprètes pour un programme intitulé Sonates et suite françaises et allemandes.
La première partie, consacrée à la France débutait par diverses pièces de Jacques Hotteterre (1674-1763) dit le Romain, flûtiste de la chambre du roi. Puis Thomas Dunford joue seul à l’archiluth un air  des « Voix humaines » de Marin Marais (1656-1728) et le trio continue par une suite du même Marin Marais et une fort belle chaconne d’Antoine Forqueray (1672-1745) qu’Emmanuelle Guigues joue avec beaucoup de grâce. La première partie finit avec une suite de Pierre Philidor (1681-1731) sur une gigue étourdissante de virtuosité où brille Hugo Reyne.
La seconde partie commence par une sonate en quatre mouvements de Georg-Friedrich Haendel (1685-1759), puis Emmanuelle Guigues nous offre une sonate, seule à la viole de gambe, de Georg-Philipp Telemann (1681-1767). C’est ensuite le jeune Thomas Dunford, à l’archiluth qui nous donne à entendre un prélude de Silvius Léopold Weiss (1686-1750) et enfin le trio se retrouve sur la sonate BWV 1035 de Jean-Sébastien Bach. Le rappel nous offre un air de Jean-Marie Leclair (1697-1764), très virtuose, lui aussi.
Les commentaires historiques, musicologiques, marqués souvent de traits d’humour, d’Hugo Reyne, sont un régal pour l’auditeur qui ressort de ces concerts, non seulement ravi de la beauté des interprétations mais persuadé à bon escient qu’il est un peu moins ignare qu’en entrant. 



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