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CD : Mission - Cecilia Bartoli

mission-bartoli

I Barocchisti Diego Fasolis
Decca (Universal)
Durée : 1h 20’28’’
Noation : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orange(5/5)

LA SUITE APRÈS LA PUB

Qui était Agostino Steffani  (1654-1728) ? Un compositeur d’opéras célèbre en son temps qui se doublait d’un diplomate présent à la cour de Hanovre. C’est à Johann Kaspar Kerll qu’il doit sa formation musicale notamment pour l’orgue et la composition.

Néanmoins sa progression dans sa formation musicale n’est pas encore achevée et, lorsqu’il se rend à Paris de 1678 à 1679, il découvre un compositeur qui le frappe particulièrement : Lully dont il n’est peut-être pas impossible de retrouver quelques échos dans certains de ses opéras. Cecilia Bartoli qui consacre exclusivement ce CD à la redécouverte de ce compositeur italien méconnu a choisi un certain nombre d’airs de bravoure alternant avec des airs relevant souvent du tragique ou de la désolation. Bien entendu, Cecilia Bartoli choisit d’ouvrir son récital consacré à Agostino Steffani par uni air provenant de l’opéra Alarico « Schiere invitte, non tardate », brillamment soutenue par les trompettes et percussions de I Barocchisti superbement dirigés par Diego Fasolis. Cecilia Bartoli ne se contente pas de multiplier les vocalises virtuoses qui abondent dans ce CD, elle sait aussi dans des airs comme Ove son ? Chi m’aita ? In mezzo all’ombre… Dal mio petto, provenant de Niobe, regina  di Tèbe, exprimer la souffrance endurée par ce personnage. Mais Cecilia Bartoli revient très rapidement au déchaînement et à  la fureur  contenus  dans  « La cerasta  più terribile », provenant de l’opéra  La lotta d’Hercole con Acheloo, où tonnerre et éclairs éclatent avec fracas. Nous retrouvons Cecilia Bartoli dans un air empreint de gravité : i l s’agit ici de « Seren o mio bel sole…Mia fiamma…Mio adore » provenant également de l’opéra Niobe regina di Tèbe, qu’elle interprète ici en compagnie du contre-ténor Philippe Jaroussky. Difficile de ne pas conclure ce CD sur un air de bravoure. Cecilia Bartolii sacrifie à ce rite immuable en interprétant avec la fougue qu’on lui connaît «  Non si parli que di fede » provenant de l’opéra  Marco Aurelio. Belle redécouverte d’un compositeur injustement relégué aux oubliettes et que Cecilia Bartoli réhabilite en compagnie de I Barocchisti, superbement dirigés par Diego Fasolis et du Coro della Radiotelevisione svizzera. Philippe Jaroussky est encore présent dans ce CD avec Cecilia Bartoli pour trois autres airs d’opéra. Il s’agit de «Timori, ruine»provenant de l’opéra Le rivali concordi, «T’abraccio,mia Diva…Ti stringo, mio Nume » tiré de l’opéra Niobe, regina di Tèbe, ainsi que « Combatton quest’alma » de l’opéra I trionfi del fato.

Disponible en CD, téléchargement, édition de luxe... sur Amazon



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