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Richard Wagner - Tristan und Isolde - le samedi 13 octobre 2012

tristan-und-isolde-pleyel

par l’Orchestre Philharmonique de Radio France
et le Chœur de Radio France
dirigés par Mikko Franck
avec Svetlin Roussev, violon solo
Action musicale en trois actes
Tristan, neveu du roi Marke : Christian Franz, ténor
Isolde, princesse d’Irlande : Nina Stemme, soprano
Marke, roi de Cornouailles : Peter Rose, basse
Kurwenal, écuyer de Tristan : Detlef Roth, baryton
Brangäne, suivante d’Isolde : Sarah Connolly, alto
Melot, ami de Tristan : Richard Berkeley- Steele, ténor
Un jeune marin : Pascal Bourgeois, ténor
Un berger : Christophe Poncet
Un pilote : Renaud Derrien, baryton
Brigitte Clair : chef de chant
Matthias Brauer : chef de chœur
à la salle Pleyel

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Richard Wagner débute la composition de Tristan und Isolde dont il est également l’auteur du livret, le premier octobre 1857. C’est à Venise qu’il en poursuit la composition pour finalement achever l’œuvre à Lucerne, le 6 août 1859. La première exécution de Tristan und Isolde aura lieu au Königliches Hof-Und National Theater de Munich sous la direction d’Hans von Bülow, avec Ludwig et Malvina Schnorr von Carosfeld. L’intrigue de cette Action musicale en trois actes est d’une rare complexité, entraînant les différents protagonistes dans une spirale où passion et violence se mêlent inextricablement. Le hasard semble déterminer le destin de Tristan et d’Isolde, puisque Brangäne, qui est la suivante d’Isolde leur fournit par mégarde un philtre d’amour substitué au dernier moment par elle-même s’apercevant avec terreur qu’elle leur avait précédemment présenté un philtre qui les aurait voués à la mort. A la suite de ce philtre d’amour pris par Tristan et Isolde, un lien indéfectible va les unir jusqu’à la mort. Une mort  que va porter à Tristan, Melot, ami de ce dernier mais secrètement jaloux  de l’amour qu’Isolde voue à Tristan. Kurwenal, le fidèle écuyer de Tristan vengera son maître en tuant le traître Melot, périssant-lui-même sous les coups des soldats du roi Marke. Le roi Marke  grâce aux aveux de Brangäne n’ignorait plus rien du secret du philtre et venait accorder son pardon aux deux amants. Ultime scène -peut-être la plus sublime de cette Action musicale : la mort d’Isolde, où celle-ci dans une sorte de frénésie extatique, meurt aux côtés de son amant, accompagnée musicalement par un hymne funèbre qui s’amplifie jusqu’à la folie, jusqu’au délire. C’est au chef finlandais Mikko Franck, remplaçant au pied levé Myung-Whun Chung que revenait ce soir du samedi 13 octobre 2012, la lourde tâche de diriger Tristan und Isolde de Richard Wagner, une œuvre chargée de fatalité, d’absolu, et à qui certains musicologues attribuent peut-être les premiers prémices de l’atonalisme. Une mission que le chef finlandais mena jusqu’au bout avec une  énergie impressionnante. Grâce à un Orchestre Philharmonique de Radio France à la hauteur du défi à relever, et une direction plutôt incisive et analytique, refusant l’effusion lyrique propre à certains chefs, confrontés à ce vaste vaisseau lyrique. Il y avait en ce soir mémorable à Pleyel un brillant plateau vocal qui réunissait dans les deux rôles principaux Christian Franz et Nina Stemme qui incarnaient à la perfection et avec beaucoup de présence les deux rôles écrasants de Tristan et Isolde. Mais il y avait également  sur la scène de la Salle Pleyel Peter Rose dans le rôle du roi Marke, Detlef Roth, dans celui de Kurwenal, Sarah Connolly dans le rôle de Brangäne, ainsi que Richard Berkeley-Steele dans le rôle de Melot. Présent dans la première partie de Tristan und Isolde, le Chœur de Radio France uniquement masculin pour la circonstance, bien préparé par Matthias Brauer, apportait aussi une participation exemplaire.



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